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Le Blog De Skolanet

  • : Le blog de Skolanet ! [ e-learning - elearning - learning - distance-learning - e-formation - eformation - formation - formation a distance - foad - nte - tice - coaching - formateur - tuteur ]
  • : Blog d'informations sur le e-learning et les TICE !
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Lectora est un outil auteur qui permet de produire rapidement des contenus e-learning de grande qualité. Parmi les nombreux atouts de Lectora, la publication au format HTML est un plus pour développer dans un format particulièrement adapté au mobile learning.

Les démonstration s'appuient sur un exemple de module de formation destiné à un usage sur  tablettes.


Programme des séminaires en ligne (prévoir 30 à 45 minutes selon les questions) :
Mardi 22 et 29 novembre à 11h00.
Mardi 6 et 13 décembre à 11h00
Des séances à votre convenance sont envisageables au besoin.

 

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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 17:43
Skolanet a mené une série d'interviews d'experts en formation et usage des TICE qui animent ou co-animent un blog. L'objectif de ces interviews était de recueillir des témoignages afin de produire cette synthèse en 3 points. Ce document est co-produit par les interviewés en utilisant Google-doc comme outil collaboratif.

 

Le premier point concerne l'activité de blogueur. Nous trouvons dans le blog un moyen de partager et diffuser nos expériences. Le blog est aussi un outil de partage d'informations: "Je voulais pouvoir échanger des découvertes et idées avec les professionnels du domaine." - J. Hidalgo. Enfin, bloguer est pour certains d'entre nous une manière efficace de repenser ses pratiques: "Ecrire sur mon blog me permet de poser par écrit des constatations, faire la synthèse de ce que je surveille lors de ma veille techno-pédagogique, et pouvoir renvoyer facilement à des liens, articles, vidéos partagés sur mon blog". - S. Leprince. Si les possibilités d'usages des blogs sont riches, le facteur temps est très limitant: "Le temps ! Cela me demande un peu de temps pour organiser ces idées et pour rédiger les billets." - C. Batier. Ce qui explique l'utilisation quasi-systématique de Twitter comme outil complémentaire: "J’aimerais avoir deux vies pour pouvoir me dédoubler et être en permanence à observer ce qui se dit et fait sur le Net et vivre une vie réelle normale!" - I. dremeau.

 

http://www.fsagx.ac.be/gp/sablier.gif

 

Le second point de notre analyse porte sur les outils de travail du "pédago-blogueur". Google, Twitter et flux RSS ont une place réservée dans notre trousse à outils. Mais vous trouverez aussi dans notre atelier les plateformes LMS et tous les sites orientés web 2.0. Nous sommes unanimes sur le fait que ces outils doivent faciliter notre tâche et ouvrir de nouvelles façon de travailler, mais qu'ils ne se substituent en rien à notre fonction d'enseignant-tuteur: "Comme un jongleur, un formateur s'amuse avec ce qu'il a sous la main. L'improvisation est importante ! Pour un spectacle bien préparé, le jongleur, comme le formateur choisira les outils les plus adaptés au moment et au public. - O. Carbone. Cette importance du tutorat est jugée indispensable pour la réussite de la formation: "Si on admet que la formation en ligne, comme toute formation, vise la construction de connaissances, le développement de savoir-faire et de savoir-être, le tutorat est alors indispensable et un facteur déterminant de l'atteinte de leurs objectifs par les apprenants." - J.Rodet.

 

http://www.ecrans.fr/local/cache-vignettes/L450xH291/arton2863-e6516.jpg

 

Enfin le 3ème point concerne les perspectives d'évolutions de nos métiers. L'école ne disparaitra pas car elle est un lieu d'interaction privilégié: "L'école est l'apanage de toute société dite 'civilisée' et ne pourra à priori pas disparaitre tant que cette civilisation perdurera." - C. Jaeglin. Cette interaction forte permet de diffuser des connaissances de base, de disposer d'un socle de compétences commun pour pouvoir progresser. Mais nous sommes assez d'accord pour dire que la formation ne consistera plus à diffuser des connaissances académiques: "Je vois bien déjà l'intérêt du micro-learning (petites grains de cours, exemple une fonction d'un logiciel en 3 minutes vidéo à l'appui) sur les terminaux (iPhone, HTC...). Ces connaissances seront rapidement accessibles en ligne et notre rôle sera d'aider à leur appropriation et à leur manipulation."-J. Deiss. L'apprenant sera davantage acteur de sa formation, un acteur inscrit dans une démarche de co-apprentissage au sein de réseaux sociaux de plus en plus étendus: "Le formateur devra proposer (des projets, des recherches) aux étudiants, les guider dans leur apprentissage, et faire office de conseiller." - F. Gily.

 

http://www.doulevant.info/images/gal-arch2006/016-haute-marne-avril-2006-ordinateurs-ecole-primaire-sommevoire.PV__.jpg

 

En conclusion, nous sommes convaincus de vivre une révolution des concepts pédagogiques au cours de laquelle le Professeur devient un facilitateur d'acquisition de compétences: "Le modèle actuel aura disparu et nous serons tous des auto-apprenants." - R. Peirano.

 

"Les pédago-blogueurs": Tous les témoignages
    
#1 Ocarbone
     
#2 Profgeek 
    
#3 Jacques Rodet 
   
#4: Jérôme Hidalgo

#5 Stéphane Leprince

#6 Jérôme Deiss

#7 Christophe Batier

#8 Isabelle Dremeau

#9 Richard Peirano

#10 Christophe Jaeglin

 

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 18:38

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e1/Stylised_Lithium_Atom.svg/270px-Stylised_Lithium_Atom.svg.png

Il y a des billets que l'on hésite à  publier. C'est le cas des billets résultant d'une réflexion personnelle plus ou moins étayée, d'un concept qui traverse l'esprit et que l'on a du mal à vraiment définir. C'est le cas de cet article rédigé il ya quelques jours et que je me risque à publier ce soir. Mais après tout, les idées, bonnes ou mauvaises, sont faites pour être partagées.

 

 

C’est à la relecture de mes tags que je me suis aperçu que de plus en plus de concepteurs d’outils en ligne suggéraient d’utiliser leurs outils en présentiel. On connaît désormais bien les dispositifs en blended-learning, dispositifs au cours desquelles se succèdent activités en salle et à distance, ils sont en pleine expansion.  De nouveaux dispositifs font leur apparition. Ces dispositifs que je qualifierai de "atomic-learning", pour conserver une consonance propice au comparatif,  intègrent les usages d’outils web comme une interface entre le distanciel et le présentiel.

 

Voici la manière dont je perçois ces dispositifs :

 

 

L’"atomic-learning" est un dispositif  dans lequel l’apprenant est en constant apprentissage. Lors des temps présentiels il est acteur et produit des contenus qu’il pourra ensuite réutiliser à distance, il se projette à l’extérieur. Lorsqu’il est à distance il se réapproprie, individuellement ou collectivement, les contenus du présentiel. La formation ainsi organisée est constituée d’atomes de formation qui inter-agissent les uns avec les autres. De ce fait, l’apprentissage se complète au fur et à mesure des besoins et ne s’impose plus à l’apprenant dans le seul ordre du concepteur pédagogique. Celui-ci devient un guide dont le rôle est d’aider l’apprenant à cimenter l’assemblage pour que la formation achevée soit solide.

L’"atomic-learning" suppose également une bonne maîtrise des outils par l’enseignant et une grande polyvalence. Il est l’ingénieur qui mène les travaux. Il ne doit pas se substituer à l’expert mais se doit d’être polyvalent pour analyser et pouvoir intervenir ponctuellement sur l’ensemble de la mécanique d’apprentissage aux points de vues techniques, économiques, humains…Bref, un vrai tuteur au sens large du terme.

Enfin l’"atomic-learning" est un travail en dynamique. Les atomes de formation se frottent et génèrent des flux d’énergies importants qu’il faut maîtriser. C’est aussi le travail de l’ingénieur formateur. Il faut canaliser ces flux pour que les énergies soient cumulatives. Il y a un risque à voir ces forces s’annuler et perdre tous le bénéfice des efforts fournis.

 

Voici quelques exemples qui vont dans le sens de  cette idée de convergence des dispositifs de formation vers l’"atomic-learning" :

 

Utilisation de Twitter en cours : Partage avec des personnes dans la salle et en dehors de la salle, voir 50 applications sur le réseau apprendre 2.0.

Proposition de Edulang : Utilisez English addict (outil conçu pour être en ligne) en salle de cours

Développement de l’utilisation des LMS et ENT: en salle comme à domicile mais toujours en contact

m-learning : Le téléphone portable support de cours dans la classe comme en dehors

 

Peut-être faut il aujourd’hui abandonner l’idée selon laquelle « Il faut du temps pour apprendre » pour laisser place à « J’apprends tout le temps ». Cette approche plus positive est à mon sens plus constructive pour un développement global des compétences. Cette idée d’auto-apprentissage, au cours duquel chaque individu construit ses savoirs à tout moment, est probablement un des éléments qui marque l’évolution actuelle des formations. L’"atomic-learning" ne serait que l’expression de dispositifs de formation qui placent l’individu en situation d’apprendre et co-apprendre par de multiples moyens et en de multiples situations spatio-temporelles.

 

Jacques Folon suggère dans le diaporama ci-dessous une certaine forme d’ubiquité des étudiants qui sont capables d'être actifs plus de 24 heures par jour grâce à leurs activités en ligne, ils sont certainement capables de consacrer ces heures supplémentaires à pratiquer l’"atomic-learning"... à moins qu'ils ne le fassent inconsciemment en acquérant par exemple des compétences en terme de pratiques collaboratives par l'usage des réseaus sociaux.

 

 

Je vous l'avais bien dit, il ya des articles pour lesquels on hésite beaucoup. Mais si comme moi vous vous interrogez sur une pédagogie adaptée au XXI ème siècle, je suis sur qu'à un moment ou à un autre vous avez imaginé quelque chose ressemblant à mon "atomic-learning".

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 13:38
"Pédago-blogueurs"
 
Bonjour, Christophe Jaeglin , professeur d'allemand , passionné de langues et de nouvelles technologies. Je suis rédacteur de la rubrique allemand du Café Pédagogique, webmestre du site "Allemand pour Enseignants" et j'ai plusieurs blogs dont "Enseignant Web2.0 et Langues". Je suis impliqué dans des projets Pairform@nce' , concepteur de scénarios pédagogiques et tuteur Foad.
      
              
A quelle occasion vous êtes vous lancée dans l'aventure des blogs ?

En remarquant que mon site statique ne me permettait pas de faire des mises à jour aussi rapides que nécessaire, lors de formations de formateurs notamment ou lors d'un travail avec mes élèves.
   
Que vous apporte cette expérience ?

Beaucoup de travail, mais également de joie et un sentiment d'être utile aux autres  

Quelles difficultés rencontrez-vous ?
      

Le manque de temps surtout pour être réactif et la frustration de ne pas pouvoir faire des essais avec tous les sites web 2.O ou logiciels intéressants que je rencontre.

           
Quels contenus ou thèmes ciblez-vous plus particulièrement dans vos articles ?
   
Je m'intéresse à tout ce qui peut être utile à un enseignant de langues "dans l'exercice de ses fonctions".


Les outils du pédago-blogueur
    
Quels sont les 5 outils que vous considérez indispensables dans votre pratique de veille ?

    
Quels outils vous paraissent incontournables pour le formateur du 21ème siècle ?

  • un téléphone avec 90 000 applications en connexion illimitée au net (sans se ruiner ;)
  • une plateforme avec des outils intégrés et un seul identifiant de connexion (de type Moodle)
  • un bureau virtuel (avec des partages)
  • un tout intégré:  GoogleDocs-GoogleWave- Google_ce_qui_va_sortir
     
Votre regard sur les dispositifs pédagogiques en ligne
      
Quels sont pour vous les 3 points forts à retenir des usages des NTIC en pédagogie ?
    
  •  le côté social et collaboratif en temps réel (ex. du wiki)
  •  la rapidité des échanges
  •  l'accès 24h/24 au contenu , avec un choix quant aux outils synchrones et asynchrones

     

Quels sont pour vous les 3 points faibles à retenir des usages des NTIC en pédagogie ?

     

  • les 3 points forts , quand ceux-ci sont mal utilisés
  • la perception négative de l'utilisateur lambda qui associe automatiquement NTIC avec problèmes techniques et dépendance d'un outil, à ne pas négliger
  • l'essentiel des informations passe encore par les yeux, ce qui prend beaucoup de temps pour le rédacteur/concepteur et le lecteur. Avec les screencast et la vidéo , on obtient un condensé d'infos plus facilement et concrètement compréhensible, mais celà reste frustrant.


Le tutorat vous semble-t-il nécessaire à la réussite d'une formation en ligne ?
   
Oui, d'une manière ou d'une autre , je pense que le facteur humain sera toujours présent et indispensable au bon déroulement de la formation. Bien qu'essentiel, ce temps de formation n'est souvent pas reconnu/rémunéré par beaucoup d'institutions.
     
Votre avis sur le futur ? Un peu de prospective !
       
Comment voyez-vous l'évolution de la formation dans les 5 à 10 ans ?
    
Les enjeux sont nombreux. L'individu se retrouve de plus en plus souvent en auto-formation, dans un "réseau social" dont il ne connait que virtuellement les membres. Le rôle de formateur-tuteur évolue-t-il aussi rapidement ? Qui donne la légitimité au formateur: l'institution qu'il représente, ces qualités intrinsèques de pédagogue, son nombre de 'followers', ...?
Je pense que le formateur continuera d'avoir besoin d'une légitimité institutionelle (diplômes,...), ainsi qu'une reconnaissance de ses pairs pour pouvoir jouer efficacement son rôle de formateur-tuteur, et qu'une remise en question régulière de ses rôles est nécessaire.
   
Comment voyez-vous l'évolution du métier de formateur pour les 10 années à venir ?
 
    
Oooops, je viens d'égarer ma boule de cristal de 15 pouces, mais une recherche Google devrait suffire, non ?
Si c'était aussi facile! Plus sérieusement, je pense que l'utilisation des NTIC permet d'individualiser les formations, tout en procurant au formé la sensation rassurante d'être suivi 24h/24, de pouvoir trouver de l'aide sur un forum, etc... comme dans n'importe quel SAV digne de ce nom. Cette vision est évidemment formulée de façon caricaturale, mais elle reprend certains aspects existants et le formateur-tuteur va devoir retrouver un rôle dans cette nouvelle configuration.
   
Pensez-vous comme certains que le développement des formations en ligne signifie la fin de l'école ?
   
L'école est l'apanage de toute société dite 'civilisée' et ne pourra à priori pas disparaitre tant que cette civilisation perdurera.
      
Pour en savoir plus
        
Consulter le blog de Christophe Jaeglin "Enseignant web 2.0 et langues"
     
    
"Les pédago-blogueurs"

     
Participer au recueil de témoignages
    
#1 Ocarbone
    
#2 Profgeek 
   
#3 Jacques Rodet
   
#4 Jérôme Hidalgo
  
#5 Stéphane Leprince
  
#6 Jérôme Deiss
   
#7 Christophe Batier

#8 Isabelle Dremeau

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 23:04

Vous aviez peut-être lu mon billet sur le site "canaldesmétiers". Je m’interrogeais sur la pertinence des métiers choisis comme métiers d’avenir en notant par exemple le métier de botaniste pour la catégorie agriculture…

  

J’ai donc souhaité réaliser un travail sur ce thème de l’emploi et des métiers avec mes étudiants en BTS agricole.

  

L’objectif était pluriel :
- D’une part, les amener à raisonner leur projet professionnel en abordant la réalité d’un métier : formation nécessaire, points forts et difficultés, horaires, rémunération…

- D’autre part, les plonger dans un contexte semi-professionnel pour leur faire prendre conscience de la nécessité d’anticiper, de gagner en autonomie, de faire face aux impondérables…

  

Ma commande auprès des étudiants était simple : Réaliser un site Internet de présentation des métiers du secteur agricole accessibles à un niveau BTS.
  
Le groupe classe est composé de 32 étudiants. Les étudiants ont accès à une plateforme de formation Moodle (ci-dessous) et ils peuvent à tout moment se référer au cours qui leur est proposé sur la plateforme. Le cours présente les étapes indispensables pour réussir le projet et est illustré de screencasts expliquant comment utiliser les logiciels.
 

  
L'activité s'est déroulée sur une semaine. Les 32 étudiants étaient encadrés par 2 formateurs-tuteurs qui leur ont laissé une autonomie importante : organisation, recherche de professionnels, prise de vue sur le terrain, autoformation aux logiciels...

  
En terme de matériel vidéo, les étudiants ont travaillé avec des caméscopes de type "familial" voire des appareils photos pour certains. Ils ont utilisé des logiciels gratuits (FormatFactory pour les conversions vidéos, Windows Movie Maker pour le montage, Photofiltre pour des retouches d’images) et des outils en ligne orientés web2.0 : Youtube pour l’hébergement des vidéos et Wix pour la création de site.

  
Les étudiants ont été confrontés à quelques problèmes liés aux travaux de groupes et ont utilisés des solutions collaboratives en ligne pour y remédier : boîte Gmail au nom de la classe pour que les coordinateurs récupèrent liens et fichiers, agenda Google pour gérer les réservations de matériel. L’usage de clés USB a également été très courant pour les sauvegardes et les échanges de fichiers.
  
Le résultat ci-dessous n’a pas été modifié à posteriori. Il représente le travail de la classe :
  


 
Le bilan pédagogique effectué avec la classe à l’issue de la semaine d’action  a permis de mesurer le respect des objectifs. Les étudiants considèrent que cette activité leur a permis de progresser et d’acquérir de nouvelles compétences :

- Comprendre la diversité des métiers agricoles

- Coordonner une action collective

- Raisonner la mise en oeuvre d'un projet

- Nouer des contacts avec des partenaires

- Utiliser de nouveaux moyens de communication

   

Côté formateurs, l’activité s’est déroulée dans une ambiance propice aux échanges grâce à un contexte de travail différent d’une salle de classe classique puisque les étudiants étaient complètement libres dans l'utilisation du mobilier et la gestion de l'espace . Ces échanges ont été constructifs et ont permis de créer une implication importante des étudiants. Néanmoins, l’autonomie laissée présente certaines contraintes : gestion des autorisations d’absences, recadrage de certains groupes, appui technique, "soutien moral" lors des plantages… Pour le formateur, cela relève parfois du numéro de funambule…
  

La progression des étudiants au cours de la semaine a été hétérogène mais tous sont parvenus à remplir la mission qui leur avait été donnée. J’ai pu noter une certaine fierté des étudiants d’aboutir à un travail qu’ils pouvaient montrer à des tiers : parents, professionnels, autres étudiants… La production d’un travail individuel et collectif à destination des tiers a sans doute joué comme "un effet carotte", preuve s’il en fallait que la motivation ne demande parfois qu’à être stimulée pour s’avérer moteur des apprentissages.
 

Enfin, j’avais fait le choix d’outils techniques certes nombreux mais assez simples d’utilisation et nécessitant peu d’efforts d’appropriation. Cela permet de ne pas multiplier les contraintes techniques et de cibler rapidement les sources d’erreurs possibles en cas de souci. Le risque dans ce type d’activité est de rapidement tomber dans une dérive technique... Je vous invite d'ailleurs à lire le billet de J. Hidalgo sur ce thème, "Le piège du mirage technologique".  

  

L’usage d’outils numériques a-t-il apporté une plus value au travail ? C’est une question à laquelle je suis tenté de répondre par l’affirmative car :

  
1. Les étudiants ont valorisé les  rencontres et échanges par une mise en valeur de leur travail grâce à un usage croisé de textes, de vidéos, de musique…permis par une approche multimédia exigée par la forme de la restitution du travail.

 
2. Ils ont été confrontés à des imprévus (météo pour les prises de vue, méconnaissance des outils, problèmes matériels…) et ont du trouver des solutions pour y faire face, à l’image de ce qu’ils auraient du faire au sein d’une entreprise.

  

Il y a des expériences que l’on a vraiment envie de partager, j’espère que celle-ci  vous amènera à oser les TICE pour des projets qui mettent les apprenants dans une vraie dynamique d’acquisition de compétences.

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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 18:50
"Pédago-blogueurs"
 
Je suis enseignant documentaliste dans un lycée depuis une quinzaine d'année. Il y a 5 ans, j'ai fait un DESS sur les communautés virtuelles (disparu aujourd'hui) et depuis je fais du tutorat à distance avec l'Université de Limoges (unilim.fr) pour des unités d'enseignement en veille ou en communautés virtuelles.
      
               
A quelle occasion vous êtes vous lancée dans l'aventure des blogs ?

C'est au sortir du DESS, en octobre 2006 que je me suis lancé dans l'aventure de ce blog. Dans le même temps, j'ai aussi, avec des anciens de limoges, participé à l'écriture d'un blog 'intelligence collective" les anciens du DESS et également à un blog jardin et à un blog centres d'intérêt professionnels. Désormais, je poursuis uniquement avec relation, transformation partage comme navire amiral de mon identité en ligne et à côté je gère et écris sur d'autres blogs collectifs professionnels ou sociaux. 
   
Que vous apporte cette expérience ?

Suite au DESS, j'ai eu envie de poser mon expérience professionnelle, de la formaliser. Il s'agit donc d'abord d'une aventure personnelle qui peut s'apparenter à un bilan de compétences au départ mais avec la logique d'en faire un portfolio centré sur mon identité professionnelle, ce qu'il est aujourd'hui. J'évite donc le personnel, n'aborde jamais le privé.    

J'ai eu aussi envie de témoigner de mon expérience de formation à distance, des difficultés rencontrées et des joies.

J'ai eu enfin envie de le poser comme un outil de partage à destination des étudiants de Limoges que je suivais comme tuteur, puis des membres de ma communauté d'enseignants documentalistes. C'est au départ un peu un espoir car, après tout, est-ce que ce que j'ai à dire intéresse quelqu'un d'autre que moi ?

Et finalement un jour j'ai eu des lecteurs ce qui m'étonne toujours un peu. C'est très étonnant d'écrire pour un public, même s'il n'est pas très nombreux dans mon cas, car cela demande de le prendre en considération. Je n'écris plus uniquement pour moi. D'abord centré sur les publics visés, puis par la publication de ma veille sur le blog et enfin par ma twitterisation, les publics se sont élargis. Mais ils restent majoritairement dans le domaine de l'information-communication au sens large (veille, enseignement, marketing, communauté...).

Aujourd'hui je travaille dans deux directions :
- Des billets dont l'objectif est de construire de nouvelles connaissances en même temps que je cherche les moyens pour faire passer ces connaissances auprès des publics que j'accompagne.
- Un environnement personnel d'apprentissage qui utilise d'autres outils. J'ai d'abord publié ma veille sur mon blog via diigo, ensuite, j'ai chaîné le blog avec un blog-it express sur lequel je m'appuie plus sur des pages lues pour essayer de voir en quoi elles m'apportent quelque chose. Un posterous me permet de noter des idées et puis il y a également les échanges via twitter. C'est un peu essayer de montrer ce qu'il y a sous le capot (dixit callimaq)

J'ai énormément appris depuis 5 ans avec ce blog. J'ai appris à faire de la veille, du réseau, à écrire, à mettre en page, à bidouiller un peu du code, à wordpresser comme un malade. Toutes ces choses qui au départ ne m'étaient pas données. En ce sens, je pense qu'il m'a permis d'acquérir des compétences que je n'aurais pu jamais acquérir dans mon milieu social. C'est un outil d'auto-apprentissage.

Aujourd'hui j'en suis à un stade où je réfléchis énormément à comment j'apprends. D'une part, pour être plus efficace et aussi pour proposer des formations sur tout ce qui concerne ces sujets, entre formation, apprentissage, usages numériques, identité numérique, veille, apprentissage de ses pratiques, etc. C'est désormais principalement un outil de métacognition en ce sens que j'essaie de verbaliser ce que je sais (explicitation de connaissances) et comment je l'ai appris et non plus simplement ce que j'ai fait et comment je l'ai fait.



Quelles difficultés rencontrez-vous ?
      

Deux difficultés majeures : le temps et l'orthographe que j'ai déplorable. Une difficulté que j'arrive plus ou moins à maîtriser, la clarté de l'écriture. Comme dit l'autre (Montaigne) "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" - moi c'est pas gagné.

           
Quels contenus ou thèmes ciblez-vous plus particulièrement dans vos articles ?
   
Les thématiques tournent autour de  l'information appliquée : veille, travail collaboratif, communautés virtuelles, apprentissage, dispositifs d'enseignement, création, réseau, etc. dans une perspective d'apprentissage et dans une perspective professionnelle.
    
Les outils du pédago-blogueur

    
Quels sont les 5 outils que vous considérez indispensables dans votre pratique de veille ?


    
Quels outils vous paraissent incontournables pour le formateur du 21ème siècle ?

  • Twitter
  • un cms/lms type Moodle tendance sociale (j'attends de découvrir elgg qui semble prometteur)
  • Skype
  • le mail
  • un café où boire une bière
     
Votre regard sur les dispositifs pédagogiques en ligne

      
Quels sont pour vous les 3 points forts à retenir des usages des NTIC en pédagogie ?

     
Immédiateté, gestion de sa présence, usage de la distance pour favoriser la synchronisation entre personnes.

     

Quels sont pour vous les 3 points faibles à retenir des usages des NTIC en pédagogie ?

     

Vitesse et l'absence de réflexion, éparpillement et perte d'attention, stratégie d'évitement.

Le tutorat vous semble-t-il nécessaire à la réussite d'une formation en ligne ?
   
ouuuuuuuuuuuuuuuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
     
Votre avis sur le futur ? Un peu de prospective !
       
Comment voyez-vous l'évolution de la formation dans les 5 à 10 ans ?
    
Le modèle actuel aura disparu et nous serons tous des auto-apprenants. La logique individuelle est poussée à son paroxysme sur internet et va rejaillir sur l'ensemble de la société. Le modèle social dominant c'est le joueur de foot qui négocie sa valeur marchande au plus offrant.
En parallèle se développe des aventures collectives ou l'individu est de plus en plus imbriqué. Donc des auto-apprenants dans des environnements favorisant l'interaction, l'action, l'apprentissage et la réflexion sur ce qui est fait.
   
Comment voyez-vous l'évolution du métier de formateur pour les 10 années à venir ?
 
    
Bien ! Un peu pareil. Puisque les auto-apprenants seront aussi des formateurs.
   
Pensez-vous comme certains que le développement des formations en ligne signifie la fin de l'école ?
   
Non, on n'est pas sur le même registre. L'école est le stade initial de l'apprentissage. Le fait d'avoir des dispositifs numériques changera probablement la pédagogie, pas le rôle fondamental de l'école.

C'est une grammaire que l'on apprend à l'école. Sans cette grammaire, il ne pourra pas y avoir d'auto-apprenants, ni de formation en ligne. Apprendre en ligne ce n'est pas vivre dans des univers numériques (même si ça aide grandement) c'est avoir une culture sur laquelle s'appuyer pour construire des connaissances qui vont servir dans le domaine personnel, social, professionnel. Cette culture est globale.

Le temps de l'école existera toujours, même s'il pourrait devenir grandement numérique. Sans ce temps, il n'y a rien de possible.

L'école c'est le temps d'apprentissage des micro-compétences et c'est à partir du moment où on a atteint une masse critique de ces microcompétences que l'on peut verser dans la complexité.

Or l'apprentissage en ligne, à mon avis, fait entrer dans la complexité, c'est à dire le temps de la formation.

L'école et la formation vont changer, se transformer, mais elles correspondent à mon avis à deux temps humains bien distincts que l'on ne peut pas évacuer. Alors, après, on pourra numériser tout ce qu'on veut, on pourra changer les noms. Mais au final ces deux réalités ne disparaîtront pas.

Ce n'est qu'un avis personnel, peu argumenté et peu théorique, mais c'est ma vision toute personnelle.
      
Pour en savoir plus
        
Consulter le blog de Richard Peirano alias JADLAT: "Relation, transformation, partage"
     
    
"Les pédago-blogueurs"

     
Participer au recueil de témoignages
    
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#6 Jérôme Deiss
   
#7 Christophe Batier

#8 Isabelle Dremeau

#9 Richard Peirano

#10 Christophe Jaeglin

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 18:26

Je suis régulièrement interpellé par des collègues formateurs en mal d'outils de travail collaboratif. Ma première réponse est de leur proposer d'utiliser un wiki. Oui mais...


Au delà de ce conseil, mes collègues m'ont vite fait remarquer qu'ils ne savaient pas comment faire fonctionner un wiki, comment inviter leurs étudiants à collaborer, comment installer le wiki... Effectivement, cela n'est pas toujours très simple et j'ai donc cherché à leur proposer une solution facile pour pouvoir rapidement travailler.

La solution Mediawiki est certes très bien conçue. Mais elle nécessite un hébergement et l'utilisation d'une syntaxe particulière.
La solution d'un wiki intégré à un LMS présente l'avantage de pouvoir intégrer le wiki directement dans son cours. Mais elle suppose l'existence d'un tel dispositif au sein du centre de formation.
Ces solutions ne me satisfaisant pas j'ai cherché un "wiki online".
J'ai trouvé caféwiki. Il semblait correspondre à mes besoins mais l'interface d'édition est aussi basée sur une syntaxe particulière qui peut dérouter le néophyte, qu'il soit formateur ou apprenant !


J'ai alors trouvé PBworks (anciennement PBwiki). Un wiki en ligne, avec éditeur wysiwyg mais... en anglais. Pourtant l'outil me plait bien, look sympa, utilisation assez intuitive... je décide de me dévouer et de concevoir un guide en français.

Voici le résultat. Le guide est réalisé sous forme d'un wiki, cela va de soi, réalisé avec la version gratuite de PBworks. J'y ai intégré quelques copies d'écrans ainsi que quelques sreencastings commentés (réalisés "à la volée" avec Screentoaster).  


Il nécessite encore quelques petits ajustements et des compléments sont encore à apporter. Je suis d'ailleurs preneur de collaborateurs pour l'étoffer ! Néanmoins, ce guide vous permettra de réaliser l'essentiel des opérations nécessaires à la production d'un document en commun. Il s'avèrera, je l'espère, être  un outil ressource pour tous ceux qui souhaitent réaliser un wiki à partir de PBworks et qui ne pratiquent pas la langue de Shakespeare.

N'hésitez plus, avec PBworks dans un onglet et le guide de Skolanet dans un autre vous pourrez rapidement faire aboutir vos projets collaboratifs !

En savoir plus:

"Wiki in Plain English": un classique à voir ou à revoir
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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 21:09
"Pédago-blogueurs"
 
Merci de m’inviter à répondre à cette interview. Je suis pédagogue de formation et je travaille comme formatrice en allemand mais aussi comme consultante et formatrice sur le thème des outils numériques appliqués à la formation avec une préférence pour le Web 2.0 !
      
Les pédago-blogueurs : Isabelle Dremeau - Le blog e-learning Bretagne      

En fait je suis une "vrai-fausse" pédago-blogueuse dans la mesure où je ne blogue plus que de manière épisodique sur mon blog perso "e-learning Bretagne". Mais j’utilise les blogs pour me faciliter le travail et donner accès aux stagiaires aux supports de cours.

 

 Les pédago-blogueurs : Isabelle Dremeau - Le Portail Skoden

 

Je continue cependant à écrire sur le Web comme rédactrice en chef du site - qui n’est pas un blog - SKODEN, site des actualités de la FOAD en Bretagne, un projet du Conseil Régional Bretagne. Je peux actualiser régulièrement le site comme sur un blog avec des infos mais la fonction "commentaires"  n’est pas présente. Le site a pour but de redynamiser les actions de formation à distance en Bretagne et pour soutenir cette action, j’ai créé des rubriques autour de la pédagogie, des outils 2.0,  des ressources elearning, du multimédia en Bretagne et aussi autour du projet Visa Internet Bretagne, une action de formation offerte par le Conseil Régional, mise en place pour développer l’utilisation d’Internet en Bretagne.
    
A quelle occasion vous êtes vous lancée dans l'aventure des blogs ?
   

J’ai commencé à publier sur le web en 2005 au travers du blog "e-learning Bretagne" que je n’alimente plus que de manière épisodique et quand vient la fin de l’année pour un calendrier de l’Avent interactif ;-) .

      
Que vous apporte cette expérience ?
    

Le blog "e-learning Bretagne" a été une aventure très enrichissante. Il m’a permis de reprendre pied avec le milieu professionnel français alors que je revenais d’un séjour de plusieurs années à l’étranger. Sur le plan personnel comme professionnel, c’est un outil très puissant qui permet de faire partager ses découvertes, son expérience, ses compétences sans limites temporelles ni spatiales !

En cours, c’est un outil très pratique dont les stagiaires comprennent rapidement la logique et qu’ils peuvent tout de suite prendre en main. Le blog leur permet une découverte du travail collaboratif et leur sert pour leur propre développement personnel et développe aussi leur capacité à analyser.

    
Quelles difficultés rencontrez-vous ?
      

Comme tout le monde le manque de temps, j’aimerais avoir deux vies pour pouvoir me dédoubler et être en permanence à observer ce qui se dit et fait sur le Net et vivre une vie réelle normale!.

           
Quels contenus ou thèmes ciblez-vous plus particulièrement dans vos articles ?
    
Euh … , je crois que j’ai déjà répondu à la question, non ?
    
Les outils du pédago-blogueur

    
Quels sont les 5 outils que vous considérez indispensables dans votre pratique de veille ?


Je parlerais plutôt de sites :

  1. Google - compte au moins pour 2 car je le décline sous toutes ses formes : Blog Search, images, extensions pays, …)
  2. Delicious (formidable caverne d’Ali Baba)
  3. Planete-elearning (mega agrégateur bien pratique…)
  4. Twitter Search pour sonder Twitter (je l’utilise depuis peu mais je le trouve assez efficace)

Quels outils vous paraissent incontournables pour le formateur du 21ème siècle ? 
     
Les outils Web 2.0
 bien sûr!! Ils répondent à l’évolution actuelle de la pédagogie : aider les apprenants à réfléchir sur leurs parcours, à verbaliser et à visualiser leurs étapes d’apprentissage, à collaborer entre eux tout en créant individuellement ou collaborativement. 
    
En tous cas les outils qui répondent et répondront aux critères : ergonomie – simplicité – rapidité auront beaucoup plus de chance que les autres d’être utilisés par les formateurs.

      
Votre regard sur les dispositifs pédagogiques en ligne

      
Quels sont pour vous les 3 points forts à retenir des usages des NTIC en pédagogie ?

     

Je ne vais pas être très originale :

  • Souplesse et flexibilité de la formation.
  • Accès à un choix beaucoup plus conséquent de contenus et de présentation de sujets de cours, d’exercices.
  • Adaptation aux différents rythmes d’apprentissage et multiples manières d’apprendre. 

Mais il faudrait aussi parler du développement des compétences transversales, de celui du réseau de relations humaines, de la créativité et de l’innovation, des actions coopératives... travailler en groupe, de nouveaux scénarii pédagogiques plus dynamiques et plus implicatifs. 

     

Quels sont pour vous les 3 points faibles à retenir des usages des NTIC en pédagogie ?

     

Si on parle des NTIC je dirais que le non-usage aurait plutôt des points faibles !! En revanche quand on parle de dispositifs pédagogiques en ligne, j’ai remarqué parfois :

  • une méconnaissance des plateformes en place (tant sur leur existence que sur  leurs utilisations spécifiques) ; 
  • un environnement d’apprentissage non adapté (pas de salle de formation dédiée) ;
  • un manque de visibilité du dispositif dans la stratégie de développement de la structure de formation.

Le tutorat vous semble-t-il nécessaire à la réussite d'une formation en ligne ?
   
Bien sûr et Jacques RODET est bien placé pour nous parler des différents rôles (présents et à venir) du formateur- tuteur !
     
Votre avis sur le futur ? Un peu de prospective !
       
Comment voyez-vous l'évolution de la formation dans les 5 à 10 ans ?
    
Je rejoins la vision de  Stéphane LEPRINCE à ce sujet et je m’interroge aussi sur la place que prendront les "contenus mobiles" c'est-à-dire adaptés à la lecture sur téléphone portable, PDA ou Netbook. 
   
Comment voyez-vous l'évolution du métier de formateur pour les 10 années à venir ?
 
    
Les formateurs se détachent petit à petit de la pédagogie exclusivement transmissive et l’utilisation des outils nouvelles génération fera évoluer le métier vers une pédagogie plus individualisée et bénéfique à l’apprenant.
   
Pensez-vous comme certains que le développement des formations en ligne signifie la fin de l'école ?
   
La fin de l’école ? Vous y allez fort !! Mais un changement des modes d’enseignement et une remise en question de la pédagogie actuelle est certainement à prévoir !  
     
Sans doute que tous les pédagogues ne deviendront pas blogueurs mais ceux qui pratiquent le blogging ont déjà fait le pas de l’expérimentation et peuvent commencer à répercuter leurs propres expériences dans leurs pratiques pédagogiques. 
    
Mais au fait … qu’est-ce réellement qu’un pédago-blogueur ? ;-) 
      
Pour en savoir plus
        
Consulter le blog d'Isabelle

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"Les pédago-blogueurs"

     
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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 22:17
"Pédago-blogueurs"
    

Je suis Christophe Batier, directeur technique du service Icap qui est le service TICE de l’Université Claude Bernard Lyon1.

 

Les pédago-blogueurs : Christophe BatierDans ce service nous avons 3 activités principales structurées autour de 3 équipes regroupant une quarantaine de personne :

-  Equipe de développeur autour de la plate forme Spiral (plate forme pédagogique de l’université)

-  Equipe de personne aidant à la création de contenu pédagogique : 3 infographistes 3D, 3 personnes à la vidéo, Flasheurs, infographistes, photographe.

-  Equipe de conseiller pédagogique pour aider les enseignants à utiliser tous ces outils

   

Pour avoir une petite idée de nos réalisations : http://tinyurl.com/icap09 

    
A quelle occasion vous êtes vous lancé dans l'aventure des blogs ?
   
Nous avons inséré cette nouvelle fonctionnalité d’édition et de gestion de blog en 2006 dans la plate forme Spiral.
J’ai ouvert un blog autour du Elearning dans un premier temps pour montrer à nos enseignants utilisateurs de Spiral comment fonctionne un blog sur cette plate forme.
Et maintenant je m’en sers comme outil de veille mais aussi comme un portfolio où je mets mes différentes contributions de mes conférences.
    
Que vous apporte cette expérience ?
     
Initialement cela m'a permis de diffuser des informations informelles et les retours des utilisateurs m’ont poussé à plus de rigueur éditoriale, à tagguer plus précisément mes billets et à étoffer le contenu.
     
Quelles difficultés rencontrez-vous ?

Le temps ! Cela me demande un peu de temps pour organiser ces idées et pour rédiger les billets.
     
Quels contenus ou thèmes ciblez-vous plus particulièrement dans vos articles ?
    
Tout ce qui tourne autour du elearning de l’actualité de la plate forme Spiral.
    
Les outils du pédago-blogueur

    
Quels sont les 5 outils que vous considérez indispensables dans votre pratique de veille ?


1. La machine à café : et oui, j’ai la chance d’avoir une équipe conséquente, d’être dans une université où on arrive à faire bouger les choses. La machine à café reste le lieu riche d’échange synchrone presentiel incontournable.
2. Facebook, ayant pas mal "d’amis" sur Facebook ce qui fait que j’ai un Live feed qui donne beaucoup d’info autour du e-learning.
3. Twitter comme Facebook cet outil commence à donner des informations intéressantes.
4. Wikio : j’utilise aussi régulièrement cet outil pour suivre ce qui se passe dans la blogosphère.
5. Mon Mail ! je reçois, plus ou moins spontanément, pas mal d’info encore par ce canal : les Alertes Google, des annonces de nouveaux produits, congrès…
   
Quels outils vous paraissent incontournables pour le formateur du 21ème siècle ?

   
Plus que des outils, je dirai que ce qui me parait incontournable c’est une ouverture d’esprit liée à une curiosité vers tous ces nouveaux outils, vers ces nouveaux usages.
   
Apprendre justement à changer d’outils, évoluer ça fait partie des pratiques.
   
Et ce n’est pas parce que nous on a appris qu’avec des livres et un prof, qu’il n’y pas de formation possible en dehors de ce modèle.
   
Nous avons résolu en partie le problème des outils en réalisant notre propre Outil (Spiral) qui simplifie le travail mais qui permet aussi pour les plus Geeks d’aller plus loin.

      
Votre regard sur les dispositifs pédagogiques en ligne

      
Quels sont pour vous les 3 points forts à retenir des usages des NTIC en pédagogie ?


1. de diffuser simplement les documents et ressources scientifiques, pédagogiques qui n’étaient auparavant pas facilement accessibles.

2. de personnaliser les rythmes de travail.

3. de donner de nouvelles façons de travailler en groupe, de nouveaux scénarii pédagogiques plus dynamiques et plus implicatifs.

   

Quels sont pour vous les 3 points faibles à retenir des usages des NTIC en pédagogie ?

     

1. Les politiques et les institutionnels sont majoritairement à coté de la plaque, il est dommage que l’on subisse encore des plans ENT, des plans équipement qui sont décidés en dépit du bon sens, sans implication de la base. Tant qu’il n’y aura pas de groupe de pression plus organisé d’enseignants, d’étudiants, d’utilisateurs convaincus et convaincants, il sera difficile de faire évoluer les usages des NTIC qui ont besoin de ce financement conséquent.
2. Il n’y a pas de reconnaissance institutionnelle de la part des ministères de l’éducation et de l’enseignement supérieur pour les enseignants innovants. Au contraire, sur le terrain tout ce qui sort de la norme est assez mal vu, ce qui ralenti là aussi les usages.
3. L’équipement par exemple il n’y a pas assez de prises électriques dans les amphis ! On pose des bornes, on installe des solutions podcasts, les étudiants sont équipés à 70% de portable (http://nte-serveur.univ-lyon1.fr/coursinfo/resultats.html) mais ils ne viennent pas avec dans notre université car il n’y pas de prise électrique… et que la batterie de leur modèle tient rarement plus d’une heure…
       
Le tutorat vous semble-t-il nécessaire à la réussite d'une formation en ligne ?
   
Par rapport à mon expérience à l’université, je suis peut être mal placé pour répondre à cette question car nous avons mis nos enseignants auteurs dans le rôle du tuteur, généralement de leurs contenus.
Nous avons une vision qui rend indissociable ces deux rôles.
L’animation, la motivation, peuvent être stimulées directement entre les étudiants et le rôle de l’enseignant doit rester majeur et incontournable.

     
Votre avis sur le futur ? Un peu de prospective !
     
Comment voyez-vous l'évolution de la formation dans les 5 à 10 ans ?
     
On aura besoin de plus en plus de formation, les changements vont de plus en plus vite. 
   
La part de la formation informelle ira en augmentant, mais la formation à la prise de recul, à la mise en perspective deviendra de plus en plus indispensable !
         
Comment voyez-vous l'évolution du métier de formateur pour les 10 années à venir ?

      
Les évolutions peuvent être plus ou moins rapides en fonction des avancées technologiques et des financements mais :
1. la techno va entrer de plus en plus dans la classe soit par des TBI, soit par des avatars robotisés, soit par des interfaces nouvelles plus tangibles, plus interactives plus participatives qu’un étudiant planté derrière son clavier, sa souris et son écran.
2. les pratiques de communication permettront de sortir de l’espace de la classe en permettant aux communautés virtuelles de vraiment exister, permettant des relations entre les étudiants de différents pays, facilitant les échanges de pratiques et de contenus entre les enseignants.
       
Pensez-vous comme certains que le développement des formations en ligne signifie la fin de l'école ?
       
Non pas du tout, comme la radio n’a pas signifié la fin de l’école, comme le cinéma n’a pas signifié la fin de l’école, comme la télé n’a pas signifié la fin de l’école…
   
L’école n’est pas qu’un simple lieu de consommation de contenu pédagogique.
 
      
Pour en savoir plus
        
Consulter le blog vidéo de Christophe Batier
     
    
"Les pédago-blogueurs"

     
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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 09:48
"Pédago-blogueurs"
    
Les pédago-blogueurs : Jérôme Deiss      
Jérôme DEISS, 37 ans, Lille-Lomme, Formateur T.I.C FOAD, en charge de la formation CATIC pour l'AFPA. Formation en FOAD, 3 semaines à distance, 1 semaine en présentiel / mois.
   
A quelle occasion vous êtes vous lancé dans l'aventure des blogs ?
   
Passionné par la FOAD et les logiciels libres, j'ai recherché un moyen de pouvoir écrire, et partager ma passion, le blog a été pour moi l'outil idéal. Je me suis donc lancé il y a quelques années et acheté un hébergement Web puis, pour respecter la philosophie du libre, un cms open source : WordPress.
    
Que vous apporte cette expérience ?
     

L'expérience la plus riche est de pourvoir écrire pour le Web, de voir votre article lu par des français, canadiens, tunisiens... Personnes que vous ne connaissez pas, et dont le point de rencontre est votre blog.
     
Quelles difficultés rencontrez-vous ?
     
La multiplication des outils, lorsque l'on effectue une veille technique permanente fait qu'on se retrouve à tester de plus en plus d'outils... Il faut donc se dégager du temps... L'apparition des outils de micro-blogging comme Twitter viennent concurrencer nos propres outils, résultat on se retrouve à Twitter de plus en plus en oubliant son blog personnel...
     
Quels contenus ou thèmes ciblez-vous plus particulièrement dans vos articles ?
    

La formation ouverte et ou à distance et les logiciels libres.
    
Les outils du pédago-blogueur

    
Quels sont les 5 outils que vous considérez indispensables dans votre pratique de veille ?
  1. Twitter
  2. Wikis
  3. Flux RSS, ATOM
  4. Google Alertes
  5. Signets en ligne (Netvibes, Symbaloo...)  
Quels outils vous paraissent incontournables pour le formateur du 21ème siècle ?
  1. Twitter
  2. Claroline
  3. Google Wave, Raindrop
  4. Google Docs
  5. Cartes Heuristiques (Freemind, Xmind...)
      
Votre regard sur les dispositifs pédagogiques en ligne

      
Quels sont pour vous les 3 points forts à retenir des usages des NTIC en pédagogie ?


  • La vulgarisation de la pédagogie (accès à la pédagogie à toutes et tous)
  • les différents formats de sortie (PDF, HTML, ODT...)
  • La rapidité du partage

Quels sont pour vous les 3 points faibles à retenir des usages des NTIC en pédagogie ?

     

La correction des exercices prend un temps important. Dispenser des corrections globales à la place de corrections individuelles n'est pas un très bon moyen pédagogique. Le stagiaire doit avoir une correction individualisée.
L'importance des flux d'information oblige une vérification des sources importantes. Surveiller le copier coller du Web...      
    
Le tutorat vous semble-t-il nécessaire à la réussite d'une formation en ligne ?

     
Pas nécessaire mais obligatoire, une formation en ligne sans tutorat est vouée à l'échec...
     
Votre avis sur le futur ? Un peu de prospective !
     
Comment voyez-vous l'évolution de la formation dans les 5 à 10 ans ?
     
Un ordinateur sans logiciels installés mais utilisant le "tout en ligne" ce qui veut dire également une solide connexion adsl...
      
Comment voyez-vous l'évolution du métier de formateur pour les 10 années à venir ?

      
L'évolution dans 10 ans est difficile à prévoir les TIC avancent tellement vite... mais je vois bien déjà l'intérêt du micro-learning (petites grains de cours, exemple une fonction d'un logiciel en 3 minutes vidéo à l'appui) sur les terminaux (iPhone, HTC...)
       
Pensez-vous comme certains que le développement des formations en ligne signifie la fin de l'école ?
       
Non, l'arrivée du CD n'a pas tué le 33 tours, l'arrivée du MP3 n'a pas tué le CD, l'arrivée de la FOAD sera un complément indispensable à l'école. Toutes les formations ne peuvent pas se faire à distance, il faut également utiliser les outils de la FOAD en présentiel !!!
     
Pour en savoir plus

    
Consulter le blog de Jérôme Deiss
    
"Les pédago-blogueurs"

    
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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 16:51
"Pédago-blogueurs"
    
Formateur et chargé des projets TICE/FOAD à l'ADEA, centre de formation professionnelle à Bourg en Bresse.
   
Les pédago-blogueurs : Stéphane Leprince        
J'interviens en début de parcours de formation pour la préparation de nos stagiaires aux formations mixtes (présentiel et distant). Je forme de futurs travailleurs sociaux à l'utilisation de l'outil numérique comme outil de médiation dans la relation à l'autre. 
      
A quelle occasion vous êtes vous lancé dans l'aventure des blogs ?
     
J'ai commencé en 2004 sur la plateforme de Microsoft afin de tester l'outil et découvrir en quoi il pouvait être utilisé à titre personnel et/ou professionnel.
J'ai ensuite déplacé mon contenu en 2006 sur les plateformes CMS Xoops, puis Joomla afin d'enrichir mon blog de nouveaux outils et également pour avoir une indépendance.
    
Que vous apporte cette expérience ?
     

L'expérience de partage, mémorisation, et d'écriture. Ecrire sur mon blog me permet de poser par écrit des constatations, faire la synthèse de ce que je surveille lors de ma veille techno-pédagogique, et pouvoir renvoyer facilement à des liens, articles, vidéos partagés sur mon blog.
     
Quelles difficultés rencontrez-vous ?
     
Manque de temps pour rédiger, pour mettre à jour régulièrement le contenu et la forme (je dois vraiment m'en occuper, mon blog a mal vieilli !). Twitter et le micro-blogging me permettent de compenser justement le peu de temps pour rédiger de vrais articles et permettent pourtant le partage et la recherche d'infos.
     
Quels contenus ou thèmes ciblez-vous plus particulièrement dans vos articles ?
     
Evolution du web, des attitudes/usages, nouveaux logiciels gratuits et/ou libres, ressources pédagogiques interactives en ligne, usage nomade des tic (téléphonie mobile, portables...), pédagogies innovantes.
    
Les outils du pédago-blogueur

    
Quels sont les 5 outils que vous considérez indispensables dans votre pratique de veille ? 

   
  • RSS,
  • Blog et les agrégateurs (j'utilise Netvibes)
  • Twitter (et TweetDeck)
  • Newsletters (et oui encore)
       
    Quels outils vous paraissent incontournables pour le formateur du 21ème siècle ?
  • Logiciel de présentation et système de projection portable
  • Blog
  • Les sites de partage de type web 2 (Dailymotion, SlideShare, flickr...)
  • Plateforme de formation. 
       
      
Votre regard sur les dispositifs pédagogiques en ligne

      
Quels sont pour vous les 3 points forts à retenir des usages des NTIC en pédagogie ?


  • Possibilité de construire à plusieurs des travaux (wiki)
  • Valorisation des travaux par le dépôt sur des sites de partage de présentation, vidéo...
  • Suivi des apprentissages par le biais de plateforme de formation...
J'en aurai plein d'autres, comme le travail autour de l'écrit comme on peut le faire sur des blogs pédagogiques que nous avons mis à l'ADEA au centre d'un dispositif de formation de moniteur éducateur qui doivent faire un gros travail sur l'écriture professionnelle.

Quels sont pour vous les 3 points faibles à retenir des usages des NTIC en pédagogie ?


  • Nécessité de motiver constamment les apprenants à venir travailler en ligne ;
  • Valoriser les pratiques avec les NTIC au même niveau que les autres ;
  • Temps passé pour les formateurs pour construire et revoir leurs scénarios pédagogiques.
Le tutorat vous semble-t-il nécessaire à la réussite d'une formation en ligne ?
     
Il est essentiel, et demande beaucoup de temps. Philippe Gaberan responsable pédagogique de la formation en alternance des moniteurs éducateurs et éducateurs spécialisés, a d'ailleurs banalisé des temps sur les emplois du temps pour les formateurs pour effectuer ce tutorat et l'animation de la formation. Ces temps sont repérés comme de réel temps de face à face pédagogique et non pas de préparation/correction de cours. Les blogs de formation individuels de nos stagiaires étant le point central de leur formation pour le rendu de leurs écrits, nous nous devons de commenter ces écrits et travaux. Philippe, pour continuer cette dynamique anime lui même un blog de la formation pour les stagiaires.
     
Votre avis sur le futur ? Un peu de prospective !
     
Comment voyez-vous l'évolution de la formation dans les 5 à 10 ans ?
     
Le wifi et les ordinateurs portables, voire ultra portables, démocratisent l'accès et permettent de renvoyer aux formateurs réticents à utiliser les TIC, que les stagiaires sont équipés. Cela laisse envisager la possibilité de travailler dans un centre de formation en autonomie sans forcément avoir accès à une salle libre-service multimédia.
Les nouveaux usages et travaux pédagogiques apportés par les outils du web 2.0 ont permis également d'entrouvrir de nouvelles applications du e-learning ou la construction de cours en ligne n'est plus la seule manière de faire du e-learning. J'envisage l'avenir aux travers de la richesse pédagogique que peuvent offrir la production d'écrit individuels en ligne sur les blogs et collectifs sur les wikis.
      
Comment voyez-vous l'évolution du métier de formateur pour les 10 années à venir ?

      
La polyvalence demandée aux formateurs va grandissante. De la création de devis, à l'analyse des évaluations des formations en passant par l'acte de formation lui-même, le formateur aura encore plus besoin de maitriser les TIC pour optimiser son temps et s'organiser.
       
Pensez-vous comme certains que le développement des formations en ligne signifie la fin de l'école ?
       
Toujours convaincu que non, mais c'est bien une possibilité complémentaire, c'est l'ouverture pédagogique à de nouveaux outils et nouveaux modes d'apprentissages qui convient à certains et toujours pas d'autres, d'où l'importance de varier les situations d'apprentissage afin que chacun s'y retrouve dans un parcours de formation.
     
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