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Le Blog De Skolanet

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Lectora est un outil auteur qui permet de produire rapidement des contenus e-learning de grande qualité. Parmi les nombreux atouts de Lectora, la publication au format HTML est un plus pour développer dans un format particulièrement adapté au mobile learning.

Les démonstration s'appuient sur un exemple de module de formation destiné à un usage sur  tablettes.


Programme des séminaires en ligne (prévoir 30 à 45 minutes selon les questions) :
Mardi 22 et 29 novembre à 11h00.
Mardi 6 et 13 décembre à 11h00
Des séances à votre convenance sont envisageables au besoin.

 

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 18:38

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e1/Stylised_Lithium_Atom.svg/270px-Stylised_Lithium_Atom.svg.png

Il y a des billets que l'on hésite à  publier. C'est le cas des billets résultant d'une réflexion personnelle plus ou moins étayée, d'un concept qui traverse l'esprit et que l'on a du mal à vraiment définir. C'est le cas de cet article rédigé il ya quelques jours et que je me risque à publier ce soir. Mais après tout, les idées, bonnes ou mauvaises, sont faites pour être partagées.

 

 

C’est à la relecture de mes tags que je me suis aperçu que de plus en plus de concepteurs d’outils en ligne suggéraient d’utiliser leurs outils en présentiel. On connaît désormais bien les dispositifs en blended-learning, dispositifs au cours desquelles se succèdent activités en salle et à distance, ils sont en pleine expansion.  De nouveaux dispositifs font leur apparition. Ces dispositifs que je qualifierai de "atomic-learning", pour conserver une consonance propice au comparatif,  intègrent les usages d’outils web comme une interface entre le distanciel et le présentiel.

 

Voici la manière dont je perçois ces dispositifs :

 

 

L’"atomic-learning" est un dispositif  dans lequel l’apprenant est en constant apprentissage. Lors des temps présentiels il est acteur et produit des contenus qu’il pourra ensuite réutiliser à distance, il se projette à l’extérieur. Lorsqu’il est à distance il se réapproprie, individuellement ou collectivement, les contenus du présentiel. La formation ainsi organisée est constituée d’atomes de formation qui inter-agissent les uns avec les autres. De ce fait, l’apprentissage se complète au fur et à mesure des besoins et ne s’impose plus à l’apprenant dans le seul ordre du concepteur pédagogique. Celui-ci devient un guide dont le rôle est d’aider l’apprenant à cimenter l’assemblage pour que la formation achevée soit solide.

L’"atomic-learning" suppose également une bonne maîtrise des outils par l’enseignant et une grande polyvalence. Il est l’ingénieur qui mène les travaux. Il ne doit pas se substituer à l’expert mais se doit d’être polyvalent pour analyser et pouvoir intervenir ponctuellement sur l’ensemble de la mécanique d’apprentissage aux points de vues techniques, économiques, humains…Bref, un vrai tuteur au sens large du terme.

Enfin l’"atomic-learning" est un travail en dynamique. Les atomes de formation se frottent et génèrent des flux d’énergies importants qu’il faut maîtriser. C’est aussi le travail de l’ingénieur formateur. Il faut canaliser ces flux pour que les énergies soient cumulatives. Il y a un risque à voir ces forces s’annuler et perdre tous le bénéfice des efforts fournis.

 

Voici quelques exemples qui vont dans le sens de  cette idée de convergence des dispositifs de formation vers l’"atomic-learning" :

 

Utilisation de Twitter en cours : Partage avec des personnes dans la salle et en dehors de la salle, voir 50 applications sur le réseau apprendre 2.0.

Proposition de Edulang : Utilisez English addict (outil conçu pour être en ligne) en salle de cours

Développement de l’utilisation des LMS et ENT: en salle comme à domicile mais toujours en contact

m-learning : Le téléphone portable support de cours dans la classe comme en dehors

 

Peut-être faut il aujourd’hui abandonner l’idée selon laquelle « Il faut du temps pour apprendre » pour laisser place à « J’apprends tout le temps ». Cette approche plus positive est à mon sens plus constructive pour un développement global des compétences. Cette idée d’auto-apprentissage, au cours duquel chaque individu construit ses savoirs à tout moment, est probablement un des éléments qui marque l’évolution actuelle des formations. L’"atomic-learning" ne serait que l’expression de dispositifs de formation qui placent l’individu en situation d’apprendre et co-apprendre par de multiples moyens et en de multiples situations spatio-temporelles.

 

Jacques Folon suggère dans le diaporama ci-dessous une certaine forme d’ubiquité des étudiants qui sont capables d'être actifs plus de 24 heures par jour grâce à leurs activités en ligne, ils sont certainement capables de consacrer ces heures supplémentaires à pratiquer l’"atomic-learning"... à moins qu'ils ne le fassent inconsciemment en acquérant par exemple des compétences en terme de pratiques collaboratives par l'usage des réseaus sociaux.

 

 

Je vous l'avais bien dit, il ya des articles pour lesquels on hésite beaucoup. Mais si comme moi vous vous interrogez sur une pédagogie adaptée au XXI ème siècle, je suis sur qu'à un moment ou à un autre vous avez imaginé quelque chose ressemblant à mon "atomic-learning".

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 23:04

Vous aviez peut-être lu mon billet sur le site "canaldesmétiers". Je m’interrogeais sur la pertinence des métiers choisis comme métiers d’avenir en notant par exemple le métier de botaniste pour la catégorie agriculture…

  

J’ai donc souhaité réaliser un travail sur ce thème de l’emploi et des métiers avec mes étudiants en BTS agricole.

  

L’objectif était pluriel :
- D’une part, les amener à raisonner leur projet professionnel en abordant la réalité d’un métier : formation nécessaire, points forts et difficultés, horaires, rémunération…

- D’autre part, les plonger dans un contexte semi-professionnel pour leur faire prendre conscience de la nécessité d’anticiper, de gagner en autonomie, de faire face aux impondérables…

  

Ma commande auprès des étudiants était simple : Réaliser un site Internet de présentation des métiers du secteur agricole accessibles à un niveau BTS.
  
Le groupe classe est composé de 32 étudiants. Les étudiants ont accès à une plateforme de formation Moodle (ci-dessous) et ils peuvent à tout moment se référer au cours qui leur est proposé sur la plateforme. Le cours présente les étapes indispensables pour réussir le projet et est illustré de screencasts expliquant comment utiliser les logiciels.
 

  
L'activité s'est déroulée sur une semaine. Les 32 étudiants étaient encadrés par 2 formateurs-tuteurs qui leur ont laissé une autonomie importante : organisation, recherche de professionnels, prise de vue sur le terrain, autoformation aux logiciels...

  
En terme de matériel vidéo, les étudiants ont travaillé avec des caméscopes de type "familial" voire des appareils photos pour certains. Ils ont utilisé des logiciels gratuits (FormatFactory pour les conversions vidéos, Windows Movie Maker pour le montage, Photofiltre pour des retouches d’images) et des outils en ligne orientés web2.0 : Youtube pour l’hébergement des vidéos et Wix pour la création de site.

  
Les étudiants ont été confrontés à quelques problèmes liés aux travaux de groupes et ont utilisés des solutions collaboratives en ligne pour y remédier : boîte Gmail au nom de la classe pour que les coordinateurs récupèrent liens et fichiers, agenda Google pour gérer les réservations de matériel. L’usage de clés USB a également été très courant pour les sauvegardes et les échanges de fichiers.
  
Le résultat ci-dessous n’a pas été modifié à posteriori. Il représente le travail de la classe :
  


 
Le bilan pédagogique effectué avec la classe à l’issue de la semaine d’action  a permis de mesurer le respect des objectifs. Les étudiants considèrent que cette activité leur a permis de progresser et d’acquérir de nouvelles compétences :

- Comprendre la diversité des métiers agricoles

- Coordonner une action collective

- Raisonner la mise en oeuvre d'un projet

- Nouer des contacts avec des partenaires

- Utiliser de nouveaux moyens de communication

   

Côté formateurs, l’activité s’est déroulée dans une ambiance propice aux échanges grâce à un contexte de travail différent d’une salle de classe classique puisque les étudiants étaient complètement libres dans l'utilisation du mobilier et la gestion de l'espace . Ces échanges ont été constructifs et ont permis de créer une implication importante des étudiants. Néanmoins, l’autonomie laissée présente certaines contraintes : gestion des autorisations d’absences, recadrage de certains groupes, appui technique, "soutien moral" lors des plantages… Pour le formateur, cela relève parfois du numéro de funambule…
  

La progression des étudiants au cours de la semaine a été hétérogène mais tous sont parvenus à remplir la mission qui leur avait été donnée. J’ai pu noter une certaine fierté des étudiants d’aboutir à un travail qu’ils pouvaient montrer à des tiers : parents, professionnels, autres étudiants… La production d’un travail individuel et collectif à destination des tiers a sans doute joué comme "un effet carotte", preuve s’il en fallait que la motivation ne demande parfois qu’à être stimulée pour s’avérer moteur des apprentissages.
 

Enfin, j’avais fait le choix d’outils techniques certes nombreux mais assez simples d’utilisation et nécessitant peu d’efforts d’appropriation. Cela permet de ne pas multiplier les contraintes techniques et de cibler rapidement les sources d’erreurs possibles en cas de souci. Le risque dans ce type d’activité est de rapidement tomber dans une dérive technique... Je vous invite d'ailleurs à lire le billet de J. Hidalgo sur ce thème, "Le piège du mirage technologique".  

  

L’usage d’outils numériques a-t-il apporté une plus value au travail ? C’est une question à laquelle je suis tenté de répondre par l’affirmative car :

  
1. Les étudiants ont valorisé les  rencontres et échanges par une mise en valeur de leur travail grâce à un usage croisé de textes, de vidéos, de musique…permis par une approche multimédia exigée par la forme de la restitution du travail.

 
2. Ils ont été confrontés à des imprévus (météo pour les prises de vue, méconnaissance des outils, problèmes matériels…) et ont du trouver des solutions pour y faire face, à l’image de ce qu’ils auraient du faire au sein d’une entreprise.

  

Il y a des expériences que l’on a vraiment envie de partager, j’espère que celle-ci  vous amènera à oser les TICE pour des projets qui mettent les apprenants dans une vraie dynamique d’acquisition de compétences.

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 19:02
Ouest FranceLe journal Ouest-France publie aujourd'hui un article sur l'utilisation de Moodle à l'université de Bretagne Occidentale de Brest. Voici ma réponse à l'invitation à réagir sur le forum du quotidien à la question " Etes-vous pour ou contre la mise en ligne des cours de la fac sur internet ? Et pourquoi ?"
            
L'utilisation de plateformes de formation est un progrès dans les outils pédagogiques, à la fac comme dans les autres espaces de formation. Pour bien comprendre de quoi il s'agit, commencez par visualiser la vidéo ci-dessous. Cette plateforme utilise le logiciel Moodle :
   
    
Ouest-France évoque Moodle et les cours en ligne. Au delà de la simple mise à disposition de ressources (sous forme de texte mais aussi multimédias), une telle plateforme permet également de proposer des activités en ligne : quiz, wiki, réalisation de glossaires, échange entre étudiants sur des forums, exercices de répétitions en langues...
   
De plus, il faut bien comprendre qu'un tel outil ne se substitue pas à l'enseignant. Le rôle de ce dernier est par contre modifié. Il  se positionne désormais comme un facilitateur des apprentissages, le terme de tuteur est couramment utilisé. Jacques Rodet est un expert de cette fonction de tuteur, interview :
     
       
Par ailleurs, un tel développement correspond à une évolution sociale et culturelle. La génération "digital natives" a, et aura, une autre relation aux apprentissages que ses ainés. Celle-ci est basée sur l'échange et la manipulation des connaissances et non plus sur une expertise descendante qu'il faut mémoriser. L'enseignant n'est plus le seul à disposer du Savoir, celui-ci est aujourd'hui partagé sur les réseaux. Désormais il s'agit d'aider à l'acquisition de connaissances par une utilisation intelligente de ces réseaux. Les plateformes favorisent les échanges, cette remédiation est de nature à favoriser l'appropriation des contenus. Parcourez ce diaporama de Jacques Folon, son analyse est très instructive et bouscule le regard que l'on peut porter sur le fonctionnement des étudiants :
Enfin, cet outil permet de gagner en souplesse pour l'étudiant. Cette souplesse s'exprime en terme de temps et d'organisation. Ceci est loin d'être négligeable pour les étudiants qui exercent parallèlement une activité salariée.

Moodle à la fac ne me parait donc qu'un premier pas vers une nouvelle façon d'enseigner. La mise en avant du développement des nouvelles approches pédagogiques dans la presse quotidienne ne fait que le démontrer un peu plus.
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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 07:00

Apprendre ensemble et à distance… La grande illusion pour certains, et pourtant l’exemple ci-dessous et relaté sur www.ecran.fr démontre l’intérêt d’un apprentissage collaboratif en blended-learning.

       

Drupal est un CMS open source imaginé par Dries  Buytaert et  développé par plus de 900 personnes, de plusieurs pays et forcément plusieurs langues. Les développeurs utilisent des outils collaboratifs pour écrire les lignes de code et se retrouvent en réel lors de regroupements de 20 à plusieurs dizaines de personnes.

    
Cet exemple met en évidence que l’on peut progresser, et à fortiori apprendre, en confrontant les expériences et en s’inspirant des travaux des autres. Plusieurs outils dits web2.0 permettent aujourd’hui d’apprendre dans cet esprit collaboratif : wikis, blogs, réseaux sociaux, forums vidéos… Encore faut-il réussir la difficile alchimie entre utilisation de ces outils et appropriation des contenus.

 

Un des facteurs de réussite est la rencontre physique entre internautes. Ceci est bien mis en évidence dans l’article d’ecran.fr qui reprend les propos de  Buytaert : "C’est très important pour la communauté d’apprendre à travailler ensemble et de se rencontrer en face à face, d’avoir toutes ces conversations et ce brainstorming". Je vous invite à consulter ce dossier sur le site Educnet qui fait le point sur de nombreuses études mettant en lumière les aspects de la formation mixte  (ou blended-learning).
    

Le deuxième facteur expliquant le succès du développement de Drupal réside dans son esprit open-source. La transparence joue en faveur de contenus toujours plus pertinents. De même, on peut imaginer que des mises en situation  d’apprentissages en mode collaboratif permettent d’obtenir des résultats au-delà des objectifs initiaux. C’est un peu le principe de "l’union fait la force" appliqué à la formation. En informant de ce que je sais, je génère de nouvelles avancées dans l’esprit des autres apprenants, qui elles-mêmes stimulent à nouveau mon propre esprit. Le collaboratif ferait profiter, à celui qui apprend, de l’énergie retirée de ce mouvement perpétuel.
   

Ces 2 points sont à rapprocher des études (2006) de Claire Isabelle, Nancy Vézina et Hélène Fournier citées sur le blog apprentissagetntic et selon lesquelles : "La clé des pour réduire les taux d’abandons serait dans le sentiment d’appartenance à une communauté". C’est bien ce qui semble un moteur du projet Drupal au sein duquel les collaborateurs se retrouvent sur des valeurs comme le logiciel libre ou lors de regroupements clairement identifiés tels les  "Drupal camps" ou autres "Drupal Meetups".

 

Drupal n’est pas une exception. Le monde du libre se nourrit de cette émulation entre développeurs qui chaque jour capitalisent des connaissances grâce aux travaux des autres et réciproquement. Appliquer cette approche dans un système de formation peut paraître plus complexe. L’autonomie de l’apprenant peut notamment être un frein à ces usages. L’apport d’un système tutoral pourrait alors permettre de coordonner les efforts au départ, et de se recentrer sur les objectifs de la formation dans un second temps.

    

Travailler ensemble pour mieux apprendre n’est pas neuf, le faire en asynchrone et à distance donne aux classiques "travaux de groupe" une autre dimension qu’il ne faut pas négliger dans la mise en place des dispositifs de formation.

 

En savoir plus

 

Drupal, la république du code - Camille Gévaudan - www.ecrans.fr
   

Des outils collaboratifs à portée de main - Le blog d'Ocarbone

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 18:24

 OMicro-formation et téléphones mobilesn assiste à une évolution marquée de la formation vers l’usage des micro-formats de formation. Ainsi, se généralisent les fichiers audio, et de plus en plus vidéo, qui permettent de s’auto-former à partir de son téléphone portable.

 

L’idée de disposer de la juste formation au juste endroit au juste moment est séduisante. Mais y sommes-nous vraiment prêts aujourd’hui ? Il convient, me semble-t-il d’apporter quelques nuances.

   

L’outil tout d’abord. Ces solutions d’apprentissages sont proposées pour des appareils de dernière génération, I-phone en tête. Si le nombre d’acquisition de ce type de matériel connaît une réelle progression, beaucoup sont encore équipés de portables n’intégrant pas les applications nécessaires à un tel usage. Le téléphone faisant uniquement office de… téléphone, connaît également un succès certain ! Un article de cadre-emploi nous apprend que 72% des utilisateurs d’Internet mobile disposent d’un smartphone, soit encore moins de 5% de la population française… Diffuser ses cours par ce biais devient alors réducteur si seuls les "geeks-apprenants" y ont accès. Quelques précautions sont donc à prendre en amont pour bien connaître et comprendre le public auquel on s’adresse.
  

Au-delà de cette nouvelle fracture numérique liée aux équipements individuels, il convient d’observer l’équipement collectif. Les niveaux de couverture des zones ADSL sont aujourd’hui plutôt bons sur le territoire national. Il n’en va pas de même pour la couverture des réseaux de téléphonie mobile. Les situations sont très hétérogènes selon les situations géographiques et les opérateurs. Si l’on peut considérer que l’accès au 3G+ est courant en zone urbaine, les zones rurales sont particulièrement défavorisées en la matière. C’est un facteur à conserver à l’esprit, là encore le risque est grand de scinder la population d’apprenants entre un groupe convaincu de l’intérêt de la méthode, et un autre en position de la refuser totalement.

 

Passons maintenant à l’intérêt pédagogique de ces micro-formations. Elles présentent à mon sens un intérêt limité car elles sont destinées à être utilisées dans les lieux peu propices à la concentration pour l’apprenant. Celui-ci peut écouter du son et voir des images mais peut-il vraiment s’approprier les contenus ? Comprendre des notions mathématiques dans le métro en regardant un prof sur un petit écran… Je demande quand même à mesurer l’efficacité ! Je concède que dans le domaine des langues l’éducation à la musique de la langue peut être facilitée par une écoute régulière, et en ce cas l’outil se montre intéressant et j’entends bien les arguments de Jean Wemaëre présentant "PocketCampus" pour Demos :

   

 

Ma seconde remarque à propos de l’intérêt pédagogique porte sur le côté passif de l’apprenant. Il n’est généralement pas sollicité durant ces modules. Un simple QCM pour poursuivre le déroulement de la formation apporterait sans nul doute un plus dans ces petits modules. Sans doute faudra-t-il encore attendre un peu pour voir se développer des outils plus dynamiques que ne le sont les simples vidéos, même si elles sont souvent très bien conçues. Le travail de Demos qui propose une solution "dynamique avec une bande son, un montage très rythmé et la surimpression de mots-clés" est un premier pas dans cette voie.

 

Ces outils se développent et constitueront certainement des compléments pour nos formations existantes. Davantage que des outils de formation, je préfère les voir comme de nouveaux médias à intégrer ponctuellement à des actions de formation plus globales. Autre question, ces nouveaux médias doivent-ils nécessairement être mobiles ? Pas certain s’il ne s’agit pas de s’adapter aux emplois du temps serrés des managers pressés.

 

Pour aller plus loin

 

Définition : Le m-learning sur Wikipedia

  
Un e-book à parcourir (en anglais) : http://www.siloinsiproche.com/2009/05/05/pour-en-savoir-plus-sur-le-mobile-learning/

  
L'analyse de Guy Boulet (et le commentaire de Ocarbone) : http://www.guyboulet.net/pages/content/view/114/34/  
   
Billet relatif
  
PocketCampus : le mobile-learning par demos, 1er juin 2009 : http://skolanet.over-blog.fr/article-32118896.html

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 16:46
Voici un petit aperçu d’applications pédagogiques orientées web2.0 répertoriées dans le document de Quentin D’Souza "Web 2.0 Ideas for Educators, a guide to RSS and More". Le billet ci-dessous reprend les points clés du document qui fait un large tour d'horizon de  l'usage possible des flux RSS en formation.

Bookmarking : Partager des flux sur Del.icio.us permet de provoquer des situations d’apprentissages : en diffusant des ressources, en partageant des recherches, en orientant les travaux des apprenants…

Blogs : L’écriture sur les blogs permet de valoriser l’expérience par la publication dans le monde réel. Le blog offre la possibilité de poursuivre les discussions en dehors de la classe. Sa facilité d’usage en fait un outil de communication particulièrement efficace dans le lien enseignant/apprenant. L’usage des commentaires permet d’apporter des précisions ou des réponses à des questions. Les commentaires peuvent aussi être utilisés comme outils de stimulation par la diffusion d’encouragements à l’apprenant.

Wikis : Particulièrement adaptés aux situations asynchrones ou lorsque les apprenants sont éloignés géographiquement. Le wiki permet une gestion aisée des travaux de groupes. Il peut aussi s’adapter dans le cadre du suivi de classe sous forme de FAQ. Le Wiki peut présenter une situation d’apprentissage particulière, à posteriori, en suggérant aux apprenants de vérifier les contenus et en apportant les corrections nécessaires (en citant les sources bien entendu).

Flux RSS : Partager des flux d’informations entre étudiants, permet une veille plus complète.

Partage de photos et autres objets : Une activité rendue possible par le développement de l’ADSL. Il s’agit ici de partager des photos entre apprenants. Ces partages peuvent s’avérer particulièrement utiles pour illustrer des travaux, provoquer l’écriture et la créativité, stimuler la motivation par une utilisation ludique… Ce type d’activité peut également s’appuyer sur du partage de vidéo, de diaporamas…

Informations sur la classe : La création d’un site pour l’école ou la classe permet de diffuser une information en temps réel, grâce aux flux RSS, pour les apprenants comme pour les parents ou les financeurs.

Discussions en ligne : Parfois plus simple qu’un blog, un espace de discussion (parfois doté d’une fonction RSS) permet de faciliter la communication. Ces discussions en ligne peuvent prendre la forme écrite mais aussi audio ou vidéo.

S’approprier le web : Les flux permettent de s’approprier le web en construisant ses propres pages sur lesquelles on peut suivre tel ou tel journaliste, tel ou tel magasine.

Podcast : Cet outil permet de récupérer des flux audios. Ces flux peuvent notamment être générés automatiquement à partir de flux écrits, d’après un article de blog par exemple. Cela permet une vraie valorisation du travail des apprenants. Les fichiers créés sont récupérables au format mp3 pour une utilisation sur un lecteur portable par exemple.

Partager de la vidéo : C’est une des évolutions importantes du web de ces dernières années. Réaliser des vidéos avec les apprenants est désormais assez simple, les mettre en ligne pour illustrer un thème ou comme supports d’un cours de langue est quasi-enfantin.

e-portfolios : L’occasion de rassembler des informations et de les partager facilement avec d’autres enseignants : sites, blogs, vidéos mais aussi réflexions personnelles et thèmes d’études.

Et aussi… : Utiliser les flux RSS pour relayer des informations sur les portables, PDA et autres blackberries. Partager des notes entre plusieurs groupes de travail. Récupérer des feedbacks en provenance de tiers à la formation. Développer les contacts avec les parents. Construire des cartes heuristiques. Partager un calendrier…

Ce billet manque d’illustration ? Il est aussi prétexte à une mise en pratique des principes du web 2.0 en vous invitant, en guise de conclusion, à nous faire part de vos usages en matière d’utilisation d’outils web2.0 pour la formation.



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Et pour compléter, abonnez vous au fil RSS de la carte !
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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 14:59
Quelle efficacité pour la formation en ligne ? Voici quelques semaines que cette question d’un responsable de formation me taraude : "Les solutions de formation en ligne semblent intéressantes mais sont elles réellement efficaces ?"
  
Plusieurs éléments permettent d’affirmer l’efficacité des dispositifs e-learning. Nous disposons désormais de retours d’expériences suffisamment nombreux pour établir une tendance positive. De grandes enseignes font aujourd’hui le choix du e-learning pour consolider les compétences de leurs collaborateurs.
 
Raisons budgétaires ?
Pas uniquement si l’on considère qu’un grand nombre de modules répondent à des besoins spécifiques à chaque entreprise et ont donc un coût de développement qui peut parfois s’avérer élevé.
 
Effet de mode alors ?
Sans doute un peu. Pour qu’une mode fonctionne, elle nécessite d’être plébiscitée et de répondre à une attente réelle du moment. Cela semble bien le cas du e-learning qui s’inscrit parfaitement dans un nouveau schéma social, et pédagogique, dans lequel les usages technologiques communicants sont chaque jour plus présents : i-phone, facebook, twitter en sont quelques exemples.

Si l’on s'écarte donc de ces éléments, peut on considérer que les entreprises qui font confiance au e-learning le font pour son efficacité ?
Probablement, mais considérons plus précisément ce concept d’efficacité. Elle est très souvent mesurée en terme de compétences acquises au cours de la formation. Ces compétences sont particulièrement évaluées lors d’examens. Mais il convient de prendre en compte les modalités d’acquisition de ces compétences : temps passé, rythme de travail, lieu d’apprentissage… Combien de fois avez vous renoncé à une formation car "ce n’est pas le moment", "je n’ai pas le temps", "Dommage, c’est loin… ?" Si l’on considère l’efficacité de la formation comme globale dans l’entreprise, celle-ci doit devenir totalement compatible avec les contraintes des uns et des autres. Que vaut il mieux ? 30% de collaborateurs très formés et 70% qui ne vont jamais en formation ou 90% de collaborateurs qui se forment régulièrement et entretiennent leur opérationnalité pour l’entreprise ?
C’est là une force du e-learning. Chacun peut se former au moment où il se sent le plus disponible.
   
L’efficacité de la formation se mesure alors à la capacité des collaborateurs à disposer des compétences nécessaires à la tenue de leur poste tout au long de leur activité. Reste à mesurer cette efficacité. L’important est de ne pas se cantonner au résultat immédiat de la formation. Je tiens à insister notamment sur l’importance de donner la possibilité de "revenir" en formation : certains intègrent des éléments nouveaux très rapidement, d’autres ont besoin de se réapproprier les contenus. C’est un des points qui rend les dispositifs e-learning si efficaces.

En résumé, nous pouvons considérer les dispositifs en ligne présentent des points forts en terme d'efficacité :
- Ils permettent l’acquisition de nouvelles compétences.
- Ils sont compatibles avec l’hétérogénéité des disponibilités d’apprentissages.
- Ils facilitent la remédiation par l’apprenant.

Au delà de ces facteurs intrinsèques, la question de l'efficacité demeure lorsqu'il s'agit de poser des dispositifs en termes concurrentiels. En ce cas : "[...] il est impossible d’affirmer si deux méthodes pédagogiques reposant sur de grands principes généraux sont strictement équivalentes. L’efficacité du e-learning repose, tout comme celle du présentiel, sur un cocktail de facteurs pédagogiques, politiques, techniques, administratifs et économiques." (Fenouillet et Dero, "Le "e-learning" est-il efficace ? Une analyse de la littérature anglo-saxonne"). Ceci nous rappelle l'importance de l'analyse des besoins dans la réflexion conduisant à la construction d'une démarche pédagogique cohérente.

En complément


Brigitte Albero sur www.lemensuel.net : "Le e-learning à l'université: mode ou révolution ?"
"Evaluer l'efficacité d'une formation e-learning" : (www.allaboutelearning.lu)
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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 15:20

J’ai le regret de vous annoncer la fin du e-learning. C’est fini, paix à son âme ! S’il en avait une ! C’est justement ce que lui reproche Pierre Dillenbourg, Professeur de pédagogie et nouvelles technologies de formation, à l’Ecole Polytechnique de Lausanne.
  
Arrêtez de me jeter des pierres, ce n’est pas moi qui le dit c’est Pierre (Oui, je sais je l’ai faite...  une pulsion désolé !).
  

Calmez-vous ! En vérité, ce n’est pas vraiment la fin du e-learning mais d’une certaine conception du e-learning.  En effet, pour Pierre Dillenbourg, c’est la fin de la fameuse vision industrielle du e-learning. La fin d’un monde froid. Les technologies ne vont pas disparaître mais elles doivent se fondre. Le e-learning fait désormais partie de la classe. Il n’est pas une stratégie mais un outil parmi les autres.
  

Après le "distance learning", le "blended learning" voilà l’ère de l’"integrated learning". Si vous voulez savoir à quoi cela correspond, il n’y a pas d’autres solutions que de visionner la conférence de Pierre Dillenbourg (42 minutes).
 
"C’est ti pas un bon teasing tout çà !"
     La fin du e-learning - Pierre Dillenbourg        

Pierre Dillenbourg, pour illustrer ses propos, développe dans le cadre de cette visioconférence 3 scénarios d’apprentissage. Des scénarios qui vont intégrer :
- des activités informatisés ou non dans un flux ;
- des activités individuelles, de groupes ou de la classe ;
- des activités favorisant le conflit sociocognitif.
  

Le crédo est qu’il faut surtout créer des activités vivantes ! A ce titre 2 exemples sont également présentés : une "table" qui analyse quel est le locuteur qui parle le plus, une "table" de simulation en formation logistique qui fait la part belle au principe de réalité augmenté.
  

Je vous rassure les propos de Pierre Dillenbourg ne se résument pas à des "tables" rondes ou carrés !
  

Pour Pierre Dillenbourg, dans cette nouvelle phase appelé l’"integrated learning", l’informatique est tout simplement de retour dans l’écosystème de la classe. De plus, l’enseignant qui dans les phases précédentes était envisagé comme simple facilitateur retrouve sa place primordiale et l’intégrité de son rôle en étant le chef d’orchestre de la formation.
  

Il conclut par la maxime suivante -que je résume- : "Lorsque vous lancez des projets, ne lancez pas des projets de e-learning ; lancez des projets de formation ! Les technologies ne peuvent pas définir un projet."

  
Sources
  

Formadis : http://www.formadis.be

   
Formadis : Pierre Dillenbourg nous parle de la fin de l’eLearning… : http://www.formadis.be/formadis07/modules/news/article.php?storyid=50


CampusNumerique.be : http://www.campusnumerique.be

    
CampusNumerique.be : Pierre Dillenbourg, La fin du e-learning (visioconférence du 06 mai 2009), Edition 2009 du Forum des T.I.C. : http://www.campusnumerique.be/component/option,com_jmultimedia/id,16/layout,default/view,media/ 

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 17:17
Faut-il laisser libre accès à Internet durant les examens ? Les examens approchent et les apprenants se lancent dans les révisions. Mémoriser des dates, des faits et leurs conséquences, retenir les exemples les plus pertinents pour illustrer ses propos, voilà, une partie des tâches auxquelles s’attellent les futurs diplômés.
 
Le gouvernement danois propose désormais de tolérer l’accès à Internet durant les examens, c’est ce que rapporte Bobbie Johnson sur le site du Guardian. Ainsi, la collecte d’information et leur mémorisation est considérée désormais comme "une tâche qu’il faut mieux laisser aux ordinateurs"
  
Il parait stupide aux parlementaires danois de priver les apprenants d’"un outil qu’ils sont régulièrement invités à utiliser aux cours de leurs études".

Sur le premier point on peut toutefois être dubitatif. Certes Internet constitue une mine d’information. Il faut néanmoins être capable d’identifier les informations les plus pertinentes. A cette fin il me parait essentiel que des éléments minimum soient mémorisés. L’auteur suggère qu’à l’image de la calculatrice, qui a supplantée le calcul mental y compris pour des opérations basiques, l’utilisation d’un ordinateur relié à Internet pourrait aisément remplacer une partie de notre mémoire. Il semble oublier que les opérations basiques ont été mémorisées en amont et que c’est grâce à cette assimilation de connaissances basiques que l’apprenant peut utiliser la calculatrice. De même, il me semble que tout sujet doit être à minima maîtrisé si l’on souhaite une utilisation intelligente d’Internet. La proposition danoise peut s’avérer cohérente, mais elle ne me parait applicable que si les apprenants disposent de pré-requis suffisants pour traiter les thèmes évalués et qu’ils soient suffisamment autonomes pour les mobiliser dans un processus de réflexion.
  
Je partage par contre l’avis des danois sur le second point. Internet se démocratise et son utilisation devient courante dans tous les domaines : déclarations administratives, commerce, loisirs… Pourquoi en serait-il autrement dans le monde éducatif, y compris lorsqu’il s’agit d’examen ? Des ressources documentaires issues d’articles de presse sont parfois proposées comme support. Pourquoi ne pas ouvrir plus largement cette disponibilité des ressources en laissant l’apprenant trouver ses propres arguments et ses propres illustrations ? Pour Søren Vagner, consultant danois dans le domaine de l’éduction, Internet est "un bon moyen de recueillir des faits historiques ou de trouver un article utile dans un examen écrit d’instruction civique par exemple".
 
Et en terme de limites me direz-vous ? Les danois les prennent bien sur en compte dans leur réflexion. La lutte contre le plagiat parait relativement aisée, en effectuant une simple recherche sur une phrase au hasard par exemple. Le recours à des personnes ressources, autres apprenants ou personne extérieure parait plus complexe. Comment éviter les clavardages et échanges sur les forums au cours de l’évaluation ? C’est un problème auquel les tests prévus jusqu’en 2011 tenteront d’apporter une réponse.
 
Au-delà de ces limites opérationnelles se pose également la limite  de la double fracture numérique inspirée par les travaux du laboratoire M@rsouin.
 
En premier lieu, le développement de l’ADSL et de l’accès à Internet est inégal sur le territoire national. Le recours à une utilisation d’Internet pourrait fausser l’égalité entre candidats voire entre examens de même niveaux, certains établissements proposant leurs examens "avec Internet" et d’autres "sans Internet".
  
En second lieu, comment garantir l’égalité vis-à-vis de l’accès aux examens pour des étudiants dont l’autonomie en matière d’utilisation de l’informatique peut s’avérer très hétérogène ? Il faudra encore un certain temps avant que la capacité d’usage d’Internet rejoigne celle de la lecture. Des programmes sont mis en place pour les jeunes générations mais l’usage est plus ou moins fréquent selon les apprenants. Il faut donc être prudent pour que la fracture en terme d’usages ne se transforme pas en gouffre en matière d’accès aux diplômes et aux qualifications. Rappelons l’initiative "Visa Internet" de la Région Bretagne qui vise à combler ce fossé.
   
L’utilisation d’Internet au cours des activités de formation semble aujourd’hui une évidence, pour preuve le fort développement des solutions e-learning (WK-RH: "Les tres grandes entreprises ont adopte le e-learning"). Mais cet usage présente la particularité de pouvoir être accompagné, le blog de T@d alimente régulièrement notre réflexion sur l’importance du tutorat. L’usage dans le cadre d’une évaluation nécessite quelques précautions car l’apprenant est plongé dans une situation au cours de laquelle des difficultés en terme technique pourraient le conduire à échouer à des examens pour lesquels il présente par ailleurs toutes les autres compétences pour réussir.
  
Dernière minute ! Skolanet cité dans le Monde.fr ! Etonnant, non ? Et si l’on autorisait les bacheliers à se connecter à l’Internet ? Article de Jean-Marc Manach (29.05.09) 
     
Sources

  
Image : Guardian, Technology blog
  
L'article du Guardian : "Danish schools ready to trial internet access during exams"
  
WK-RH : "Les très grandes entreprises ont adopté le e-learning"
  
Présentation du projet danois sur France-info
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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 12:54

Je vous propose de visionner une série de 3 vidéos d’environ 5 minutes chacune de Frédéric Soussin, consultant TIC & Web 2.0 présentant une tentative de définition du Web 2.0. Cette première série devrait en principe en amener d’autres dans les prochaines semaines.
 
Ce point de vu à l’intérêt de faire un tour d’ensemble des interrogations possibles sur cette question.
 

A la découverte du WEB 2.0 (1/3)
 

 
Les évolutions du WEB 2.0 (2/3)
 

 
Les défis du Web 2.0 (3/3)
 

 

Bon visionnage !

 
Sources
 
Frédéric Soussin site web : http://soussin.net/fsoussin2008/index.html
Frédéric Soussin sur Slideo : http://www.slideo.com/espace/?fsoussin
Frédéric Soussin sur Youtube : http://www.youtube.com/profile?user=fsoussin&view=videos
Frédéric Soussin sur Dailymotion : http://www.dailymotion.com/fsoussin/1

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