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Le Blog De Skolanet

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Lectora est un outil auteur qui permet de produire rapidement des contenus e-learning de grande qualité. Parmi les nombreux atouts de Lectora, la publication au format HTML est un plus pour développer dans un format particulièrement adapté au mobile learning.

Les démonstration s'appuient sur un exemple de module de formation destiné à un usage sur  tablettes.


Programme des séminaires en ligne (prévoir 30 à 45 minutes selon les questions) :
Mardi 22 et 29 novembre à 11h00.
Mardi 6 et 13 décembre à 11h00
Des séances à votre convenance sont envisageables au besoin.

 

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 13:52

http://www.spreed.com/eu/partner/affiliate/affiliate-integration/index.html/banner/HalfBanner4_234x60_de.png

 

Nous avons eu le plaisir d’échanger avec Brian Krause sur l’utilisation possible de la solution de classe virtuelle Spreed.

 

 

 

A la différence de Quickprez que nous avions présenté récemment, Spreed est une vraie solution de classe virtuelle. L’outil intègre tableau blanc, partage de fichiers, partage d’écran et en prime un outil de création de carte heuristique qui peut s’avérer fort intéressant pour développer des séquences de brainstorming. L’interface de Spreed est séduisante. Le design est sobre et la navigation aisée. L’outil est personnalisable (logos) et est disponible en plusieurs langues dont le français.  

Mais revenons un instant sur les motivations  qui nous ont amené à tester Spreed.  Le cadre de notre réflexion est celui des cours de langue en ligne. En effet, nous pensons que les classes virtuelles sont un bon complément aux modules asynchrones (la réciproque nous parait d’ailleurs tout aussi juste). Les solutions de travail en mode synchrone par le biais de classe virtuelle présentent en effet  de multiples avantages :

Le travail sur les langues trouve son sens dans les échanges verbaux. Certes des solutions existent pour mesurer l’exactitude de la prononciation (voir l’outil Babbel par exemple)mais les échanges oraux  en mode synchrone présentent  d’autres intérêts : spontanéité des dialogues, expression de sensibilités par la voix, prise en compte des accents… autant d’éléments que les solutions de prononciation asynchrones sont encore loin d’intégrer.

L’utilisation de la voix n’est pas le seul élément porteur dans la communication via classe virtuelle. En effet, l’opportunité d’utiliser la vidéo humanise les séquences. Un peu comme si vous aviez la possibilité d’avoir le formateur devant ou derrière un paravent  en présentiel … Je vous laisse seul juge de la situation la plus propice à l’apprentissage. L’utilisation des expressions, même s’il ne s’agit que du visage et par caméra interposée, est un canal d’information qu’il convient de ne pas négliger.

 

http://www.skolanet.com/skolablog/spreed1.PNG

Une interface claire pour de multiples usages

 

Mais jusque là rien de plus que ce bon vieux skype me direz vous !

Détrompez-vous. L’originalité des classes virtuelles réside dans leur capacité à reproduire les situations du présentiel !

 

Le tableau blanc vous permet d’illustrer progressivement votre cours. Certes la manipulation peut s’avérer parfois délicate, mais avec un peu d’habitude ou un outil complémentaire de type palette graphique, vous parviendrez assez vite à réaliser schémas et illustrations comme sur tableau noir !

L’utilisation de supports comme en salle de cours est rendue possible par le téléchargement de documents. Diaporamas bien sur,  mais également pdf, images ou sites Internet. La préparation de ces ressources en amont permet de « sécuriser » le formateur qui peut se concentrer davantage sur une diffusion claire des contenus et entrer pleinement dans le jeu de l’interactivité.

Car c’est la troisième force de ces classes virtuelles. En effet, au-delà de la prise de parole, l’apprenant peut ici lever le doigt, acquiescer ou désapprouver par des jeux d’icônes, répondre à des tests, utiliser les outils de tableau …

Bref, les outils de classes virtuelles permettent, à la différence de Skype, des cours à forte interactivité et une implication totale de l’apprenant dans son apprentissage. On est bien loin de la visioconférence passive qui en a lassé plus d’un, ne vous cachez pas vous n’êtes pas  seul !

 

Mais revenons à nos moutons.

 

La démonstration de spreed, en anglais, nous a permis de remarquer une bonne qualité de son et peu, voire pas, de problème de synchronisation audio : A une question la réponse arrive sans décalage de temps, c’est un point faible que nous avions noté sur d’autres solutions.

Spreed permet l’affichage simultané de 14 webcams. Nous l’avons testé à 3, l’image est bonne et les mouvements fluides. L’animateur peut de toute façon limiter les droits pour les utilisateurs et gérer ainsi d’éventuels problèmes de bande passante.

Spreed nous a donné grande satisfaction sur les points d’interactivité. Les possibilités pour l’apprenant semblent parfaitement adaptées à une utilisation intuitive et rapide : stylos, bulles de texte, sur lignage, formes pour les tableaux blancs, chat en complément de la voix pour la communication ou des réponses écrites à des questions (intéressant en langue pour l’orthographe des mots), icones d’interactions pour demander la parole , formuler un avis...

 

http://www.skolanet.com/skolablog/spreed2.PNG

Des icones pour simplifier les échanges et stimuler les interactions


Côté finances Spreed affiche des tarifs défiant la concurrence puisque l’entrée de gamme est à 100€/an par classe de 20 apprenants. A ce tarif vous ne bénéficiez pas de l’option d’enregistrement et vous ne pouvez pas conduire 2 classes à la même heure. Mais au regard des prix pratiqués par la concurrence vous aurez du mal à trouver aussi alléchant.

 

Bref, je ne peux que vous inviter à tester Spreed qui propose une version d’évaluation gratuite pour 30 jours. Et bien sur, nous ne pouvons que vous inviter à partager vos retours d’expérience, sur Spreed ou d’autres solutions utilisées dans le domaine des langues.

 

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 17:08

http://www.e-learning-infos.com/upload/f84cc976f0d2d9dnouveau_logo.jpg

 

 

Le 14 octobre  avait lieu au grand auditorium de la Cité des Sciences de la Villette la 3ème convention de KTM advance sur le e-learning et les seriousgames.

 

 

 

 

 

Certes le sujet ne brille pas par son originalité tant on nous rebat les oreilles sur le sujet depuis un certain temps déjà mais il est toujours intéressant de se tenir au courant des dernières avancées du secteur surtout si la conférence est organisée par un des leaders européen du marché, 3 millions d’euros de chiffre d’affaire cette année sur un marché qui en pèse 140.

N’oublions pas tout de même que le seriousgame n’est pas une invention récente, j’y jouais déjà enfant (dans les années 90) pour apprendre le français, l’histoire ou les mathématiques, on les appelait alors jeux ludo-éducatifs.  Mais aujourd’hui avec la démocratisation du jeu vidéo et l’arrivée sur le marché de l’emploi de la génération Y, les entreprises se montrent de plus en plus ouvertes à ce type d’apprentissage. Pour attirer les jeunes et rajeunir leur image, la plupart des entreprises du CAC 40 ont fait développer « leur » seriousgame parfois sans avoir même réfléchi aux moyens de le diffuser.

Ce qui m’intéresse plus particulièrement dans cette convention est de savoir si, au-delà de ce côté bling-bling avec débauche de moyens, le seriousgame est amené à se développer de façon intelligente et durable pour s’intégrer dans les programmes de formations.

 

Un point sur la forme des conférences :

Dès notre arrivée on nous a remis un boitier interactif  pour voter durant les conférences (solution intégrée à powerpoint et proposé par Hypermaster).  Un bel effort d’interactivité. J’ai été agréablement surpris, je ne me suis pas du tout ennuyé, grâce à des présentations rythmées et bien pensées. Des acteurs présentaient à travers une saynète les enjeux de chaque conférence puis un vote à l’aide du boitier servait d’introduction à la conférence. KTM advance n’a donc pas failli à son image de spécialiste des modalités pédagogiques innovantes.

 

Sur le fond maintenant :

Les thèmes des différentes conférences étaient illustrés par un panel de seriousgames développés par KTM advance. Ne voulant pas rentrer dans le débat sur la nomenclature des seriousgames ici, je m’arrêterai à la différence entre jeu informatif et jeu formatif.

 

  • Les jeux informatifs :

On a eu droit bien sûr à un certain nombre de seriousgamesservant de moyen de communication pour les entreprises, tel que le bien connu Moonshield pour Thalès visant à faire connaitre les métiers du groupe :

 


Moonshield Trailer
envoyé par Janice_Moonshield. - Vidéos des dernières découvertes scientifiques.

 

ou plus récemment Lu’harmony servant à promouvoir une initiative développement durable du groupe LU. Ces seriousgames sont des moyens pour les entreprises de développer et améliorer leur image en externe au même titre que des moyens de communication classiques tels que les spots télévisés ou les opérations de sponsoring. On flirte ici avec les limites du seriousgame. En quoi ce jeu est différent d’un jeu vidéo classique, eux-mêmes de plus en plus sponsorisés et en partie à visée marketing (cf : les jeux de course ou de football) ?

 

J’introduis ici une petite anecdote « humoristique » : le commercial de KTM en pleine inspiration story-telling illustrait le retour sur investissement pour le jeu LU : Sa nièce, lors d’un week-end à la campagne, après avoir joué à Lu’harmony, déclara à la vue d’un joli champ de blé : oh un champ Lu ! Ça fait peur !

 

 

 

 

  • Les jeux formatifs :

 

Heureusement, on a également pu voir des produits intelligents avec une réelle réflexion en amont sur l’apport du seriousgame dans la formation professionnelle. Au-delà de l’effet de mode, ce type de formation peut se positionner comme un outil de plus dans le couteau suisse du chef de projet formation. En parallèle  au e-learning classique, parfait pour les apprentissages de type déclaratif (les connaissances à proprement parler) et de la formation présentielle, indispensable pour les échanges de pratique et  les  points difficiles nécessitant l’apport d’un expert ; le seriousgame est un excellent outil pour améliorer les savoir-faire et les savoir-être.En effet ce type de formation permet à l’apprenant de prendre du recul sur sa pratique professionnelle, de se confronter à des situations de travail sans avoir peur de faire des erreurs et apprendre de nouveaux processus-métier.

 

KTM advance nous a présenté trois projets mettant en jeu ces situations.

 

Alliance healthcare/alphega a développé en collaboration avec KTM un jeu mettant en situation le pharmacien dans son officine. Face à un client à qui il peut poser des questions, il doit analyser l’ordonnance du médecin et détecter les erreurs éventuelles. L’intérêt ici est de confronter le professionnel à des situations qui pourraient être celles qu’il rencontre sur son lieu de travail dans un contexte ludique et sans risque où il pourra expérimenter sans peur de se tromper. Lorsqu’il se retrouvera dans une situation réelle, il pourra donc réagir plus efficacement.

 

Les seriousgames  de Banque populaire et de Ranstad  utilisent le même type de mécanisme d’apprentissage (respectivement pour la vente de prêt immobilier et pour l’apprentissage des processus-métier du groupe), ils mettent en situation l’apprenant et le confrontent à des situations de travail pour l’aider à progresser sans pression. L’apprentissage se fait par essai-erreur et la seule finalité possible est une amélioration de ses compétences.

Ces seriousgames sont basés sur des principes de jeux vidéo à succès, le jeu d’enquête (type Ace attorney) pour alliance healthcare, le sims-like pour banque populaire et un principe peut être un peu plus austère pour Randstad (normal vu le sujet traité, les processus-métier) basé sur des simulations de gestion (type Capitalism 2) à grands renforts de tableaux et de statistiques.

 

On a pu voir au travers de ce petit panorama que le périmètre de déploiement des seriousgames est large avec des limites encore mal définies mais certains d’entre eux m’ont vraiment convaincu de la pertinence de cette solution d’apprentissage. Le défi aujourd’hui réside dans la capacité à démocratiser le seriousgame en diminuant les coûts de production de ces produits encore trop chers. Le rapidseriousgame avec des logiciels comme Raptivity et la bande dessinée interactive  comme celle commandée par l’armée américaine (ConnectwithHaji Kamal) sont des initiatives qui vont dans ce sens.

 

Voilà c’était mon premier papier, n’hésitez pas à me faire part de vos critiques pour améliorer les prochains.

 

En savoir plus :


Pour un panorama des seriousgames existantsrendez vous sur le site seriousgame classification qui en recense un très grand nombre.

Une présentation ludique des Serious Games sur Skolanet

Un autre article sur le sujet sur le blog de Skolanet

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 09:00

 

http://www.freedigitalphotos.net/images/photos/671.jpg

 

Une récente étude du Fefaur fait état de la forte croissance du secteurdu  e-learning au cours des 3 dernières années. Nous avions relayé l’enquête de l’awt pour les grandes entreprises, Michel Diaz, directeur Fefaur, nous  ouvre une autre porte en annonçant  ‘ le gisement de croissance se situe dans les PME’

 

 

 

 

 

 

Aussi, je vous livre ici quelques  éléments de réflexion susceptibles de favoriser le développement des solutions d’apprentissages en ligne pour les entreprises de petites tailles.

 

En terme de formation au sens strict:


L’efficience  des formations en ligne n’est plus à démontrer et cela peut s’avérer rassurant pour les PME qui ont parfois du mal absorber les coûts de formations et en attendent un retour sur investissement .

Les formations répondent de plus en plus à des besoins « just in time ». Cette réactivité de la formation la rend davantage cohérente avec les besoins réels de l’entreprise. Le plan de formation est un concept plutôt difficile à mettre en œuvre au sein des PME. Disposer de micro-briques de formations articulables les unes avec les autres est une autre stratégie plus lisible pour les PME.

Les méthodes interactives sont plus motivantes. Les PME sont généralement des entreprises « de terrain » au sein desquelles pragmatisme et opérationnalité sont les maîtres mots. Bien souvent les formations mises en œuvre sont plutôt subies, même lorsque les contenus sont adaptés aux problématiques de l’entreprise.

Le coworking fait son entrée dans les dispositifs en ligne. Si ces approches sont encore balbutiantes elles peuvent trouver un écho favorable dans des organisations où les temps de brainstorming sont parfois limités par les contraintes d’organisation du travail.

 

En termes d’usages :


Les usages sont de plus en plus imposés par l’administration : déclarations en ligne, contacts par mail, téléchargements de documents… Ces usages qui en effrayaient certains il y a encore peu se généralisent et contribuent à l’appropriation progressive des outils par les utilisateurs.

Les habitudes des salariés ont changé dans leur vie privé. Les usages sont dynamisés par l’utilisation courante des réseaux sociaux. Les utilisateurs ont de moins en moins « peur de mal faire » et s’approprient les règles de manipulations au niveau des contenus écrits mais aussi d’images et de vidéos. Le numérique se démocratise.

Le rajeunissement des équipes est en cours. Or l’âge était un des facteurs limitants dans l’utilisation de solutions en ligne. Les nouvelles générations sont plus aguerries en terme de maitrise de l’outil informatique et par conséquent plus enclines à recourir à des formations en ligne.

L’acceptation par les organismes financeurs est également un point à intégrer. Les solutions de formation en e-learning sont reconnues comme des dispositifs  de formation à part entière. Cette reconnaissance est un élément propice à servir le développement du e-learning dans toutes les entreprises.

 

En terme matériel :


La gamme de modules disponibles sur étagère est de plus en plus étoffée et ne s’arrête plus aux langues et à l’informatique. Leur prix est également très concurrentiel. Cet accès à de nombreuses ressources peut s’avérer décisif dans les choix des entreprises souhaitant former leurs salariés à moindre coût.

L’accès à Internet se généralise. La plupart des entreprises sont aujourd’hui connectées en haut débit. Les solutions e-learning sont plus fluides et les possibilités nombreuses y compris pour la vidéo par exemple.

Le matériel  nomade se diffuse. Le mobile-learning apparait dans le paysage. Certes encore confidentiel, nul doute que ces nouvelles solutions trouveront leur public.

 

Qualité des formations, maitrise des usages et équipement performant, il semble que l’équation pour que le e-learning atteigne toutes les strates économiques soit en passe d’être résolue.

 

En savoir plus :

 

Les études FéFAUR

L'étude FéFAUR sur le marché du e-learning diffusée sur e-alsace.net

" Le marché du e-learning décolle " - Article sur capital.fr

"Etude : Le marché du e-learnign en forte croissance" - Un billet sur ecoles-entreprises.com

 

 

Crédits Photo

Image: jscreationzs / FreeDigitalPhotos.net

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 18:43

http://www.quickprez.com/apps/main/static/img/quickprez-logo-350.png

 

Parmi les commentaires sur notre blog, s’est glissé la proposition d’utilisation de Quickprez, une solution de classe virtuelle simplifiée.

 

 

 

Le principe des classes virtuelles est de pouvoir animer des cours à distance. L’enseignant intervient avec une un micro et une webcam. Au-delà de la simple visio-conférence, les systèmes de classe virtuelle donnent la possibilité de diffuser des contenus par le biais de diaporamas par exemple. Les systèmes proposent également un tableau blanc pour illustrer des propos et apporter des compléments. La classe est gérée par l’enseignant qui exerce un contrôle sur les participants en leur accordant la possibilité de prendre la parole par exemple.

 

L’entrée dans une classe virtuelle se fait généralement après attribution d’un identifiant et d’un mot de passe. Et c’est ce point d’entrée que j’ai retenu pour vous parler de Quickprez. En effet, ici, pas d’identifiant ni de mot de passe mais une simple URL à laquelle se connecte l’apprenant. C’est cette URL que vous allez transmettre à vos apprenants pour qu’ils participent à la classe. La navigation dans l'outil est ensuite bien conçue et très intuitive.

 

Quickprez est un outil de classe virtuelle simplifié. En terme de présentation il permet la diffusion de documents sous plusieurs formats. Cela suppose donc un travail en amont dans la construction de la séquence pédagogique. En ce sens il y a une vraie distinction avec un simple logiciel de vidéoconférence. L’enseignant a à sa disposition quelques outils pour rendre sa présentation plus dynamique : surlignage , zoom, encadré. Par contre il ne dispose pas de tableau blanc sur lequel il pourrait écrire en direct et/ou construire des schémas pour illustrer ses propos. L’interactivité est aussi assez limitée. Si la fonction webcam permet d’humaniser le déroulement de la présentation, le public ne peut intervenir que par un chat qui suppose une certaine aisance dans l’utilisation du clavier.

 

 

La fonction d’intégration est intéressante. Elle permet de diffuser de façon simple l’adresse de connexion à la classe. Vous pouvez par exemple prévenir les lecteurs de votre site que vous présenterez en direct et en mode interactif telle ou telle formation à une date et une heure bien précise. D’un simple clic vos lecteurs vont pouvoir accéder à votre présentation Quickprez. Vous pouvez même réserver l’accès à des participants ciblés en protégeant votre classe par un code ou une demande d’invitation à valider.

 

Pas d’informations actuellement sur le site concernant le modèle d’affaire. Mais Skolanet s’est renseigné pour vous ! Notons au passage l'excellente réactivité de l'équipe de Quickprez. Julien Bouquillon (consultants nouvelles technologies - www.revolunet.com) annonce un positionnement aux alentours d’une trentaine d’euros par animateur et par mois. Il insiste sur le nombre illimité de conférences possibles et nous annonce les développements en cours :

 

• Possibilité de diriger les participants vers une page web et d'indiquer des zones dessus

• Possibilité de remplir ensemble des formulaires web

• Integration de QuickPrez dans n'importe quel site pour rentrer en contact avec ses visiteurs

 

 

Quickprez apparait donc comme un outil alternatif pour présenter simplement des documents, sans installation de logiciels, ce qui peut être un frein à l’utilisation de systèmes comme skype par exemple. Le choix de la simplicité permet de ne pas s’encombrer des très nombreux paramètres qui font par ailleurs la richesse des classes virtuelles. Les futures possibilités trouveront aussi certainement leurs adeptes dans le domaine de la démonstration de logiciels ou de l’assistance informatique en direct « online ».

 

En savoir plus :

 

Accédez au site de Quickprez pour un test grandeur nature !

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 22:52

http://www.astd.org/ASTD/Images/logo_astd_rev.gifVoici quelques jours que je souhaitais rebondir sur l'article de E-teachUK à propos de l'utilisation de l'échelle de Guerra dans Moodle. Non pour évoquer le travail réalisé, fort intéressant par ailleurs, mais plutôt pour partager ce document de 2004 :  "the Guerra Scale" de ASTD, American Society for Training and Development .

 

 

 

Cet outil permet d'établir un classement des ressources en ligne selon leur niveau d'interactivité. Au delà de l'intérêt que cela peut représenter pour les apprenants, Tim Guerra et Dan Heffernan soulignent les avantages de ce positionnement pour le développeur de ressources. En effet, ils notent une forte corrélation entre le niveau de la ressource sur l'échelle et les éléments de conception ci-dessous

 

  • La complexité de réalisation
  • Les fonctionnalités
  • Le temps de développement
  • Les compétences en programmation
  • La polyvalence pédagogique
  • La faculté à se montrer patient

 

Avant de vous lancer dans le développement d'un dispositif en ligne, identifiez votre équipe projet au niveau des éléments ci-dessus sur une grille de 1 à 5. Plus votre score sera élevé et plus vous pourrez envisager de monter les barreaux de l'échelle (GS1 à GS10) pour développer tel ou tel type de ressources.

La petite présentation ci-dessous reprend cette échelle et peut vous servir d'outil d'aide à la décision :

 

 

 

 

L'échelle de Guerra date de 2004 et des formes de ressources nouvelles sont apparues, particulièrement en lien avec l'avènement du web 2.0, chacun adaptera cette échelle en intégrant ces nouveaux outils. Néanmoins,  si le score de votre équipe projet au petit test ci-dessus vous conduit à une note de 6, oubliez la réalité virtuelle ou renforcez rapidement votre équipe !

 

En savoir plus :

 

L'article de Tim Guerra et Dan Heffernan sur les conditions de réalisation de cette échelle

E-teachUk : "Effective use of Guerra Scale in Moodle"

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 23:30

 

http://www.intelligence-web.com/wp-content/uploads/2009/02/social-network.jpg

 

 

« Collaboratif », voilà un terme qui revient bien souvent dans les articles et les tweets de rentrée. Voici quelques suggestions pour introduire une dose de constructivisme dans vos parcours de formation.

 

 

 

 

Avant les outils revenons sur le fonctionnement général et les objectifs de ces activités un peu atypiques. Les outils de formation en mode collaboratif permettent tout simplement à plusieurs apprenants de travailler sur une notion en rendant compte des fruits de leur travail dans un document commun. L’idée des outils collaboratifs est de faciliter la mise en commun des ressources formatives en proposant un outil unique de synthèse.

 

 En terme d’application et afin de mieux illustrer ces propos, imaginez un groupe d’apprenants qui doit effectuer des recherches documentaires sur un sujet lambda et les présenter dans un dossier unique. Les contraintes résident dans le travail à rythme irréguliers des différents apprenants et en leur incapacité à se réunir physiquement à tout moment. La première idée pour contourner ces contraintes  est de créer un fichier qui passera d’apprenant en apprenant, par mail par exemple. La seconde est de nommer un responsable qui récupère les informations des uns et des autres et les regroupe dans un document. Ces 2 idées ne sont pas si mauvaises sur le principe mais dans la réalité on peut observer  quelques freins :

 

  • Au niveau des choix de mise en page ( un apprenant rédige en times, l’autre en arial)
  • Cela crée des disparités dans le travail (3 apprenants traitent le sujet, 1 fait de la bureautique)
  •  L’enseignant n’a aucun visuel sur le document en cours d’élaboration (pas de conseil et/ou tutorat)

 

Et la liste n’est pas exhaustive…mais tout ces éléments nuisent à la mise en relief du thème étudié qui disparait sous les considérations techniques ou organisationnelles.

 

Les outils de travail collaboratif jouent le rôle d’agrégateur de contenus comme "des contenants de ressources collectives". En effet, les outils de ce type anticipent sur les modalités techniques à mettre en œuvre et rendent accessibles le travail en cours de réalisation pour tous et à tout moment de sa réalisation.

 

 Les quelques outils ci-dessous pourront vous être utiles dans de tels cas de figure :

 

Les « wikis » sont sans doute à l’origine du succès des outils collaboratifs en ligne. Le meilleur exemple est bien entendu… Wikipédia ! Les dossiers réalisés sur Wikipédia sont le fruit d’un travail collaboratif entre internautes experts d’un domaine, qui ne se connaissent généralement pas, mais qui souhaitent partager et échanger des connaissances. Pour vous en convaincre, cliquez sur l’onglet « Afficher l’historique » de l’encyclopédie libre. Si vous souhaitez utiliser un outil de ce type, je vous invite à parcourir l’article de Skolanet sur ce sujet.

 

Des outils plus simples facilitent le travail collaboratif. Nous citerons ici les solutions du type Etherpad ou encore le site Sync-in. Ici, vous créez une page sur Internet, vous transmettez l’adresse URL de cette page aux collaborateurs et vous disposez d’un outil à jour en temps réel. Vous pouvez même être connectés simultanément et tchatter pour ajuster votre travail. Je vous invite par exemple à poster vos commentaires sur cet article ici : http://sync.in/OaqzSzyIVP

 

Autre initiative de cette rentrée, l’outil de présentation Prezi  dont nous avons déjà parlé ici. La nouveauté de la rentrée consiste ici à pouvoir travailler à 10 collaborateurs sur une même présentation :

 

 

Google propose une large panoplie d’outils permettant le travail en collaboratif dont Google document qui permet de partage des fichiers de type traitement de txte, tableur ou encore diaporama… à condition de disposer d’un compte chez  Google.

 

Enfin, les modes collaboratifs d’apprentissage se développent fortement dans les plateformes de formation sous la forme d’intégration automatique d’outils d'atelier ou de  mindmapping  dans les prochaines versions de Moodle ou Dokeos par exemple. Nul doute que des initiatives s’exprimeront également sur les réseaux sociaux pour créer des supports de travail en commun : Une page dédiée sur facebook, un hashtag spécialement créé sur Twitter, et l’année « formation » ne fait que démarrer…

 

En complément :


Le travail collaboratif en mode collaboratif sur Wikipédia (regardez bien l'historique pour vous en rendre compte)

Internet Collaboratif : Site Internet dédié aux outils et usages collaboratifs et plsu particulièrement en libre et open-source

"Mettre au travail la personne et le groupe en formation" - Catherine Yelnik - 2005 - Les cahiers pédagogiques : Une analyse sur l'intérêt des travaux de groupe en formation

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 22:26

http://www.awt.be/images/logos/logo-awt_publi.gif

 

 

Coup de projecteur aujourd'hui sur la toute récente enquête sur le e-learning menée par l'Agence Wallone de Télécommunications et la société NOW.be , spécialistes du e-learning en Belgique.

 

 

 

Xavier Van Dieren (Voir son blog) nous fait part de son analyse dans une courte vidéo gracieusement mise à la disposition des professionnels du domaine. Quoi de plus normal que de partager nos réflexions complémentaires à partir de cette approche qui porte sur les entreprises de plus de 500 salariés.

 

Pour 15% des entreprises, le e-learning n'est pas à l'ordre du jour. Si Xavier Van Dieren le note avec surprise, plusieurs explications me viennent à l'esprit comme autant de freins au développement de tels dispositifs de formation dans les entreprises :

En premier lieu le manque  d'habitude de formation. Même si les grandes entreprises sont généralement bien structurées en matière de services RH, certaines ont peut-être moins tendance à pousser leurs salariés vers la formation. Cela peut se révéler pour des raisons liées à la culture de l'entreprise mais aussi selon les spécificités des métiers dans l'entreprise.

La résistance au changement est un autre élément à prendre en considération. Les profils de formations initiales du personnel, les habitudes d'usage d'internet des salariés ou parfois la pyramide des ages sont susceptibles d'engendrer des blocages rédhibitoires pour la mise en place d'une formation en ligne. Tout concepteur de dispositif de formation doit chercher à proposer le meilleur outil pour chaque public. De là à considérer que 15% des entreprises de plus de 500 salariés abritent des profils de personnel où l'usage d'Internet est peu fréquent, il y a un pas que je ne franchirai pas.

Le  troisième point que je souhaitai évoquer concerne les infrastructures. Comment est compris le e-learning : comme des formations en salle équipée d'ordinateurs, au bureau, à domicile... Quelles sont les organisations pratiques à re-penser pour rendre la formation accessible ? Autant de questions qui peuvent en dérouter certains et qui les conduisent  à ne pas envisager du tout le e-learning.

Enfin, le coût des dispositifs peu s'avérer prohibitif pour certaines entreprises. D'autant plus si les formations à imaginer engendrent la création de modules spécifiques et qu'il faut externaliser toute la conception des dispositifs.

 

L'enquête souligne ensuite l'importance de l'utilisation des modules sur mesure. Je me montre assez d'accord sur les spécificités propres à chaque entreprise qui poussent à la création de modules personnalisés. Si ces modules s'avèrent effectivement rarement transposables d'une entreprise à l'autre, notons néanmoins la possibilité des les transposer dans le temps. C'est un élément sans doute non négligeable dans les choix des entreprises : certes la création d'un module est coûteuse mais s'il peut s'amortir sur plusieurs années cela le rend économiquement  beaucoup plus attrayant.

Pour le reste, 44% utilisent des modules sur étagères ce qui semble effectivement peu compte tenu de l'offre pléthorique en la matière comme le souligne Xavier Van Dieren. Là aussi les spécificités des métiers dans les entreprises sont à prendre en compte, les salariés en lien avec la bureautique ou les langues sont bien évidemment des cibles de choix pour ces modules. Par ailleurs, ces modules sont peut-être utilisés à gros volumes par les entreprises qui y ont recours, ce qui justifierait le dynamisme du marché sur ce créneau.

 

http://awt.now.be/2010/Enquete-e-learning-2010.jpg

Cliquez sur l'image pour lancer la vidéo

 

Les grandes entreprises font le choix de l'internalisation. A terme c'est sans doute économiquement judicieux pour capitaliser sur le personnel qui se forme  progressivement, même si cela provoque des coûts de structure plus élevés et d'une certaine façon "obligent à la production". Mais cela permet d'avoir des formation bien adaptées et cohérentes avec les besoins de l'entreprise, bien qu'un regard extérieur apporte une plus-value aux dispositifs mis en oeuvre, les responsables de NOW.be ne manqueront pas de le rappeler au besoin.

 

L'analyse porte des interrogations sur la faible proportion de formation accompagnées (24%). Je suis tout à fait d'accord avec la mise en avant des risques d'abandon liés à la difficulté de trouver de la motivation, particulièrement lors des périodes creuses que tout apprenant à distance connaît.

Mais ce risque est peut-être finalement contourné par les entreprises qui développent le

blended-learning : 47%. Peut-être doit on y voir une réponse à la prise en compte d'une forme de stimulation des apprenants au cours des périodes en présentiel.

 

Je suis plus partagé sur la justification de la part de vidéo intégrée aux modules e-learning. Certes les bandes passantes sont plus larges mais permettent-elles réellement de visionner les vidéos ou ne doit on pas déceler ici un côté  marketing recherché par les concepteurs. Si je ne remet pas en cause l'intérêt pédagogique, je m'interroge sur la capacité des apprenants à pouvoir y accéder, notamment sur le lieu de travail.

 

Les partages de documents et les forums sont encore peu utilisés. On sait pourtant qu'ils permettent des mises en production propices aux apprentissages. J'y vois à la fois l'expression d'une forme de timidité de l'utilisateur mais aussi probablement un manque d'éducation aux outils qui en freinent les usages. L' impact à terme de l'utilisation de plus en plus courante des réseaux sociaux devrait donner de nouvelles habitudes aux apprenants... en tous cas des activités d'apprentissages qui sont encore malheureusement trop peu présentes, je rejoins Xavier Van Dieren "ce serait un plus".

 

Le dernier point de l'analyse concerne le peu de quiz intégrés aux outils. Suivre une vidéo n'est pas synonyme d'apprentissage même si l'utilisateur doit cliquer de temps en temps pour faire avancer les choses. Il est nécessaire d'appréhender la construction des modules sous l'angle d'une conception pédagogique raisonnée qui confronte l'apprenant à la progression de ses acquisitions. Les quiz font partie des activités qui permettent de renforcer les apprentissages. Oui Xavier,  ne pas les utiliser conduit davantage à la construction d'outils d'information que de modules de formation.

 

Voilà mon avis sur cette enquête fort intéressante et je remercie l'équipe des enquêteurs pour ce travail. Un petit regret toutefois, pas de questions sur le mobile-learning (ou m-learning), ce sera pour la prochaine fois j'en suis certain !


 

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 22:27

http://www.apfelnews.eu/wp-content/uploads/2010/04/babbel-icon.jpg

 

Voici quelques semaines que ce site de formation aux langues nous propose un nouveau service d’analyse de la voix. L’occasion d’une mise en lumière de Babbel, un site d’autoformation dédié aux langues : anglais, allemand, espagnol, portugais brésilien, suédois et italien.

 

 

Pour accéder aux services de Babbel, tout commence par une inscription pour créer votre profil et votre espace de formation. Vous avez ensuite la possibilité de vous former selon la manière qui vous correspond et selon vos besoins :

 

http://www.skolanet.com/imagesblogs/Capturebabbel1.PNG

 

Voilà quelques années que je ne pratique plus la langue de Goethe, je décide de me lancer sur des exercices de répétitions qui me rappelleront ma jeunesse… Suivez le guide…

 

Babbel me propose 13 étapes pour me rafraichir la mémoire. Les thèmes présentés sont séduisants « Im Restaurant » mais semblent aussi bien prendre en compte les oublis grammaticaux des anciens germanistes « Le verbe « haben » ».

Et voilà, c’est parti pour une petite leçon pour me remémorer les fondamentaux du client au restaurant. La première activité est basée sur la reconnaissance de phrases types :

 

http://www.skolanet.com/imagesblogs/Capturebabbel2.PNG

L’exercice est simple mais a le mérite de me remettre en tête la musique de la langue.

 

Il m’est alors proposé de configurer mon microphone. L’occasion de vous faire une démonstration de l’outil de Babbel et de mes qualités de prononciation, désolé pour les puristes :

 

 

 

L’outil d’aide à la prononciation de Babbel est simple d’utilisation mais la configuration du micro est vraiment délicate. En cas de mauvais réglage vous ne parvenez quasiment jamais à passer le seuil des 50 points. L’exercice devient alors très frustrant car aucun score infèrieur à 50 points n'est affiché. Un bémol donc sur cet aspect même si le principe et l’ergonomie de l’outil sont vraiment intéressants.

 

Suit un exercice de remise en ordre des phrases puis de nouvelles séries de phrases (puis de mots) bâties sur un modèle identique.

 

Au final les activités testées s’avèrent assez prenantes et le processus de remise en route des mes vieux acquis est engagé comme en témoigne le tableau de bord proposé sur le site pour chaque apprenant.

 

http://www.skolanet.com/imagesblogs/Capturebabbel3.PNG

Bon, maintenant il faut poursuivre les efforts et ça… je ne vous cache pas que ce n’est pas nécessairement la priorité. Mais j’ai tout de même téléchargé l’application mobile de Babbel afin de revisiter quelques champs lexicaux à des moments qui ne seront plus perdus avant de participer activement à la communauté des quelques 800000 utilisateurs de Babbel.

 

En savoir plus :

 

 

Babbel est la toute nouvelle façon d'apprendre les langues from Babbel on Vimeo.

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 11:10

 

http://www.stockvault.net/watermark.php?i=8157

 

 

 

 

 

PH Léonard a joué les envoyés spéciaux pour Skolanet lors de la matinale de Rennes Atalalnte du 10 juin dernier.

Le forum portait sur les Serious Games et était animée par 3 intervenants : Laurent MICHAUD (IDATE Consulting &research), Danielle PELE ( chez France Télécom_OrangeLabs), Christophe LOBERT (GNFA _ Pôle Média et système d’information).

 

 

 

 

La conférence a permis de découvrir un état des lieux du sérious game (SG). Les sérious games sont des applications informatiques, utilisant des technologies et les outils de production du jeu vidéo, dans l’idée d’impliquer l’apprenant dans un univers virtuel. Et ainsi, diffuser des messages dont la portée dépasse la dimension du jeu. Ces outils sont aujourd’hui exploités dans différents secteurs et intègrent une palette d’acteurs d’univers différents.

 

 

 

La diversification des supports, et les innovations technologiques font du sérious game un maché porteur. Aujourd’hui, le marché est estimé à 1,4 Milliard d’Euro à la fin 2009. Sa forte évolution donne des prévisions très optimistes évaluant le marché à 10 Mds d’Euro en 2015.

Pour atteindre cet objectif, il reste beaucoup à faire : Inventer les règles des jeux en fonction du métier, inventer des modèles économiques , industrialiser une partie du processus de production, développer des outils de création , organiser le marché par segment, convaincre les donneurs d’ordre encore réticents, investir toutes les plateformes connectées.

 

Le recours à l'innovation sera essentiel pour que les Serious Games trouvent leur place dans le paysage de la formation. L'immersion 3D en fort développement est de nature à rendre les simulations toujours plus réalistes. Un autre enjeu réside dans la création d'outils de production qui seront gérés par les ingénieurs de formation. Au cœur des dispositifs orientés web2.0, la notion de communauté d'apprentissage est aussi un facteur de réussite majeur pour les Serious Games. De même, améliorer et démocratiser l’intelligence artificielle facilitera l'accompagnement des progressions de manière autonome.

 

L’impact des sérious games sur l’apprentissage reste une grande inconnue. C’est pourquoi le groupe France télécom s’est appliqué à évaluer son impact sur les joueurs. Si la mesure en nombre de clics et de pages vues est une mesure de l’appréciation d’un jeu, leur approche a davantage été axée sur la restitution du message, l’impact émotionnels, l’évolution des comportements, et enfin, son appétence envers le jeu.

Une plateforme a aussi été mise en place, permettant le partage et la co-construction avec les internautes : www.seriousgamesopinions.org . Sur cette plateforme, les internautes sont invités à jouer à un sérious game et à donner leurs avis.

 

Une première étude portant sur une centaine de joueurs a permis de mettre en évidence les éléments suivants:

  • Le thème de la guerre fait ressortir une meilleure restitution. Le recours à des messages émotionnellement négatifs aurait tendance à impacter le comportement de l'apprennat-joueur.

  • Un SG apprécié n’est pas forcement rejoué mais plus il est apprécié, plus il sera recommandé. Cet élément peut s'avérer important pour des jeux dans lesquels la dimension communautaire est primordiale.

  • La dimension multi-joueurs permet de renouveler le gameplay. Ainsi l'apprenant-joueur reviendrai plus souvent dans les apprentissages en intégrant cette dimension dans les programmes de jeu.

Vous pourrez découvrir cette matinale de Rennes Atalante en ligne : http://www.rennes-atalante.fr

 

En savoir plus:

Qu'est ce qu'un serious game : Une présentation ludique par S. Vacaresse

Analyse du marché en 2009 sur queladsl.com

KTM advance : Un des leaders du marché

Jivé Maths : Un projet de Serious-Game pour l'enseignement des maths au secondaire

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 14:53

http://3.bp.blogspot.com/_ndGlgodF8pE/R5MaJyTW8vI/AAAAAAAAAZk/VZLbhaElbmI/S758/bandotadblog2.jpg

 

 

 

 

Tout comme d'autres membres de Skolanet, j'interviens comme tuteur-pair dans le master de Rennes 1 "Ingénierie de la e-formation". Jacques Rodet de t@d m'a demandé de me prêter au jeu de l'interview.

 

Jacques Rodet : Après avoir été diplômé du Master MFEG de Rennes 1, tu as décidé de t'engager dans le tutorat par les pairs de ce parcours de formation. Peux-tu nous dire qu'elles ont été tes principales motivations pour cela ?

Jean-François Le Cloarec : Ma première motivation était de donner un appui aux apprenants. Le premier risque de la formation à distance est l'abandon lié au sentiment de solitude. Tout apprenant en ligne a un moment été confronté à ce sentiment, cette impression de vide... et toujours au moment où l'on aurait besoin au contraire d'une épaule pour s'appuyer avant de repartir. C'est d'autant plus vrai en formation continue où l'apprenant est déjà confronté aux difficultés liées à la reprise d'études. Ensuite, je vois ce tutorat comme un travail de partenaire. Si l'on peut apporter par son expérience, participer au tutorat est aussi un moyen de rester en contact avec l'évolution des contenus. Chacun apporte à l'autre dans une relation de partenariat.

J.R. :
Quelle est ta définition du tutorat par les pairs ? Comment est-ce que tu le situes par rapport aux autres formes de tutorat ? Quelles sont selon toi les spécificités du tutorat par les pairs ?

J.-F. L.C. : Vaste question, parlons si tu le veux bien de son rôle plutôt que d'une définition forcément réductrice. le tutorat par les pairs tel qu’il est envisagé et pratiqué n’a pas pour objectif de remplacer les Tuteurs-Cours. Les Tuteurs-Pairs ont le rôle de facilitateur sur le plan méthodologique et organisationnel compte tenu de leurs expériences d'anciens apprenants de la formation. Les Tuteurs-Cours sont et restent les référents pour toutes les questions relatives à leurs enseignements. Je pense que le tuteur par les pairs se doit d'être très présent aux moments clés de la formation. En ce qui concerne le master, son intervention peut s'avérer décisive en début de formation bien sur mais aussi dans l'aide au projet de stage et à la préparation de la soutenance. Il peut être amené ponctuellement à intervenir sur les thématiques de cours, comme un médiateur des apprentissages. Cette position n'est pas toujours facile à tenir car on se pique parfois au jeu et il faut faire attention à ne pas se substituer ni aux enseignants, ni aux apprenants. Par rapport aux autres formes de tutorat, je pense que la principale relation réside dans une forme de proximité avec l'apprenant. Cette proximité se traduit par la naissance de relations privilégiées issues d'échange au cours desquels se mêlent conseils professionnels et discussions informelles. Attention à ne pas confondre néanmoins le rôle de tuteur avec celui de « bon copain » ! Mais l'aspect relationnel me paraît décisif pour que s'établisse une relation de confiance. Les apports du tuteur sont un accélérateur dans l'acquisition des savoirs.

J.R. : Quelle a été la genèse du tutorat par les pairs au sein du master MFEG ? Est-ce qu'il est la conséquence d'une démarche institutionnelle ? Au contraire, est-il apparu de manière spontanée ? Quelles ont été les principales étapes de son développement que tu as pu constatées ?

J.-F. L.C. : Il convient de préciser que l'engagement est double puisqu'il s'agit d'une proposition faite à Patrice Mouton, responsable pédagogique du Master. Il s'est montré très ouvert à toutes ces questions et a vu dans le tutorat par les pairs un complément intéressant au dispositif initial. Pour ma part je n'ai pas bénéficié de ce tutorat. Mais au sein de ma promotion nous nous sommes organisés pour assumer cette tâche à notre façon. Nous avons régulièrement travaillé en groupe et les échanges lors des regroupements ont permis d'identifier les compétences partageables entre les uns avec les autres. Le fruit de ces échanges a été la naissance de Skolanet qui s'est par la suite naturellement proposé pour institutionnaliser cette mission au sein du master. Il faut noter que cette initiative a maintenant deux ans et que dans un premier temps elle s’est plutôt concrétisée par un rôle d'accompagnateur de projet de fin d’études. Forte de cette première expérience la mission s'est élargie cette année avec une forte animation des forums et de chats audio en début d'année et un suivi très régulier des apprenants, de la recherche de stage au suivi dans l'avancée du mémoire jusqu'à la recherche d'emploi. Il y a encore des choses à faire pour que le tutorat apporte encore davantage mais il faut aussi savoir limiter son rôle pour ne pas le dénaturer.

J.R. : Comment le tutorat par les pairs est défini et présenté dans le Master MFEG ? Quelles sont les actions que tu mènes envers les nouveaux étudiants pour présenter les services tutoraux dont ils peuvent bénéficier de ta part ?

J.-F. L.C. : Le tutorat par les pairs ainsi que ces champs d’intervention sont présentés dans la charte tutorale du Master qui est distribuée en début de formation. Cela limite les effets de doublon et permet aux différents acteurs de la formation de se focaliser sur leurs missions. En ce qui concerne les actions menées, je participe aux journées de regroupement physique en début d’année au mois de septembre ce qui permet de « briser la glace » ainsi qu’aux premières classes virtuelles. Ces points sont fondamentaux pour la mise en route du dispositif. Pour preuve, cette année une deuxième session a été lancée en janvier 2010 pour laquelle je n’ai pas pu participer. La relation a été plus longue à établir avec les nouveaux venus. Sur le plan pratique, le dispositif est présenté au cours de ces journées puis un échange individualisé systématique est mis en place avec chaque apprenant. J'utilise plusieurs outils pour créer le contact avec les étudiants et leur proposer mon aide. Un espace dédié au tutorat a été mis en place sur la plateforme de formation à distance du master. On y trouve des forums mais ce mode de communication ne convient pas à tous et il est important de le compléter par le mail ou des échanges audio sur Skype ou par téléphone.

J.R. : Peux-tu nous décrire les interventions que tu effectues en direction de tes pairs ? Sur quels plans de support à l'apprentissage (cognitif, socio-affectif, motivationnel, métacognitif) se situent-elles ?


J.-F. L.C. : On peut définir deux types d'interventions. Sur un plan réactif, j'interviens sur des interrogations d'ordre organisationnels ou des problèmes techniques par exemple. Au sein de Skolanet nous sommes trois à intervenir dans ce tutorat. Outre l'atout de la complémentarité, cela facilite aussi notre réactivité et c'est un élément fort apprécié des étudiants je pense. Mais nous intervenons également de façon pro-active, particulièrement au cours du suivi de stage au cours duquel nous essayons de stimuler les étudiants pour qu'ils avancent dans leur projet et lorsque nous n’avons pas était sollicité pendant plusieurs semaines par un apprenant. Sans être un spécialiste des sciences de l'éducation, je situerai mes interventions à la fois sur les quatre plans que tu suggères. Cognitif et métacognitif car mes interventions visent à mettre l'étudiant dans une situation dans laquelle il reste l'acteur principal de ses apprentissages. Mon action ne vise alors qu'à le replacer dans une démarche de réflexion sur ce qu'il est en train d'apprendre. Socio-affectif car c'est un plan que tout formateur en ligne doit intégrer s'il ne veut pas voir ses apprenants déserter « les claviers de l'école ». Motivationnel enfin apportant une dimension « coaching » pour amener les étudiants à réussir les travaux qui leur sont demandés.

J.R. : A contrario, quelles sont les interventions que d'autres tuteurs (tuteur-cours, tuteur-programme) réalisent et que tu ne peux pas réaliser en tant que tuteur-pair ?

J.-F. L.C. : Le tuteur-pair n'a pas un rôle d’enseignant ou de formateur qui doit me semble-t-il rester l'apanage du tuteur-cours. C'est ce dernier qui décide des contenus pertinents et qui détermine le niveau de compétence auquel doit parvenir l’apprenant. Notre rôle n'est pas non plus d'organiser la formation même si nous pouvons faire remonter des demandes ou des attentes au Tuteur-Cours ou au Tuteur-Programme.

J.R. : Alain Baudrit considère que le tutorat par les pairs est efficace dans la mesure où le tuteur-pair peut se prévaloir d'une proximité sociale avec les autres apprenants. Es-tu d'accord avec cela ? Comment, à ton niveau, as-tu ressenti cette proximité ? Quelles sont les interventions tutorales que tu as pu réaliser et qui te semblent plus difficiles à assumer par les autres tuteurs ?

J.-F. L.C. : Le master de Rennes 1 s'appuie sur un fort taux d'inscrits en formation continue. Les tuteurs-pairs de Skolanet ont suivi la formation sous ce statut et exercent aujourd’hui dans des champs assez proches de ceux des apprenants du master. Effectivement, cela crée une certaine proximité sociale qui favorise les relations. Les échanges avec les apprenants reposent sur des problématiques concrètes et répondent à des situations professionnelles réelles. Nous apportons certes notre expérience mais l'objectif est aussi de permettre aux apprenants de capitaliser professionnellement sur leur montée en compétences. Cette dimension sociale est peut-être plus difficile à intégrer pour les autres tuteurs même s'ils ont tout de même rompus aux mécanismes qui animent ce type de public.

J.R. : Alain Baudrit, toujours, estime que le tuteur-pair ne doit pas être professionnalisé afin de conserver justement cette proximité. Pourtant, dans ton cas, tu as été amené, sollicité par le responsable du Master MFEG à t'investir dans des tâches plus académiques telles que l'organisation du suivi des stages en entreprise des étudiants, la guidance de la production de leur mémoire et même dans l'organisation des soutenances. Ne penses-tu pas que cela puisse te faire identifier par les prochaines promotions d'étudiants comme moins proche, plus institutionnel ?

J.-F. L.C. : D’une part, le travail sur le stage de fin d'étude est une situation d'apprentissage par nature différente de ce que les étudiants ont rencontré au cours de la première partie de la formation. Le rôle qui m'a été confié permet de conserver un fil directeur dans la formation. Il y a certes une certaine forme d'institutionnalisation mais elle s'exprime sur une partie de la formation désinstitutionnalisée puisque se déroulant au quotidien selon les règles fixées par l'entreprise et non plus par l'université. D'autre part, l'une des motivations du tuteur-pair réside dans le partenariat qu'il noue avec les étudiants. Suivre les étudiants en stage est un élément de la bilatéralité de ce partenariat. De même, confier aux tuteurs-pairs des tâches plus académiques est de nature à valoriser un travail qu'il n'est pas toujours facile de faire reconnaître comme tel dans d'autres institutions.

J.R. :
A partir du moment où le tutorat par les pairs n'est pas une profession, même s'il peut donner lieu à des indemnités, il semble bien que l'action d'un tuteur-pair ne puisse être mené sur le long terme. Comment alors pérenniser ce service aux étudiants ? As-tu déjà pensé à repérer d'autres étudiants qui pourraient le cas échéant te succéder ? Dans ce cas, penses-tu opportun d'organiser une sorte de passage de relais ?

J.-F. L.C. : Il est aujourd’hui difficile de parler de long terme en ce qui me concerne puisque comme je l’ai indiqué précédemment. Il s’agit dans le cadre de ce diplôme de la première année d’expérimentation du tutorat par les pairs. Pour autant, nous avons conscience qu’il est important de pérenniser le dispositif. L’intégration de nouveaux tuteurs pairs est tout à fait envisagée pour la prochaine rentrée. Nous avons commencé à réfléchir sur plusieurs solutions qui intégreraient des tuteurs pairs au sens strict -comme dans le dispositif actuel mais également d’autres modalités qui pourraient dans l’idéal voir s’investir l’ensemble des apprenants de la promotion actuelle et précédentes. Mais bon, dans le cas présent, je pense que cela fera l’objet d’un prochain entretien !

J.R. : Pour finir cet entretien, peux-tu nous dire quels sont les principaux bénéfices personnels que tu retires de cet engagement auprès de tes pairs ?

J.-F. L.C. : En premier lieu, cette forme de tutorat permet de multiplier les expériences en me forçant à m'adapter constamment aux attentes des uns et des autres, à trouver la réponse la mieux appropriée à leur progression. Je retire une grande richesse de cette expérience sur ce plan. Et j'espère qu'il en est autant pour les apprenants. En second lieu, l'exercice du tutorat sur Rennes 1 permet de rester en contact avec une équipe pédagogique de grande qualité. Nos échanges, comme celui d'aujourd'hui, sont un moyen de continuer à travailler sur les thématiques du e-learning. Ce champ de la formation est en pleine expansion, se développe à grande vitesse et travailler au sein d'une équipe est propice à l'intégration des nouveautés et innovations. Enfin, le taux de satisfaction très important qui ressort du bilan intermédiaire qui a été réalisé il y a quelques semaines est plutôt encourageant et valorisant. Que demander de plus ?

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